Publié le 9 juillet 2015 à 20h26 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h30
Roland Blum, adjoint au maire délégué aux finances, au budget et au port de déclarer dans un communiqué: «Après la Commission européenne, c’est au tour de la cour du Luxembourg de s’acharner sur la SNCM et de condamner l’État français pour ne pas avoir récupéré, en 2013, les 220 millions d’euros d’aides d’État jugées illégales. Il s’agit d’une décision de justice inique visant, une nouvelle fois, à faire disparaître la compagnie maritime française. Il est évident que l’État français a eu raison de refuser, d’autant que ces sommes ne représentaient qu’une compensation financière pour un service réalisé par la SNCM en période de pointe (saison estivale). En effet, ces aides étaient totalement justifiées puisque le service avait été exécuté, il est donc normal qu’il ait été rémunéré. La plupart des procédures engagées contre la SNCM ont été engagées par Corsica Ferries, qui lui impose depuis toujours une concurrence déloyale, en exerçant la même activité sous un pavillon italien plus favorable que la législation française. Cependant, n’en déplaise à la cour du Luxembourg, et grâce à la sagesse du Tribunal de commerce de Marseille, un repreneur pour la SNCM sera prochainement désigné ! Dans le cadre de la discontinuité imposée par Bruxelles, le pavillon français sera ainsi maintenu pour assurer le service public de continuité territoriale, tout en développant des lignes nouvelles sur le Maghreb. Tel est l’avenir de la SNCM que nous souhaitons avec le Maire, Jean-Claude Gaudin, pour une compagnie maritime française qui conservera le maximum de salariés et contribuera au développement des activités du Grand port maritime de Marseille.»