Publié le 15 avril 2015 à 22h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h49
Plusieurs dossiers du dernier conseil municipal ont mis en avant un Marseille qui bouge, qui casse l’image du Marseille Bashing. C’est vrai avec le label French Tech pour Aix-Marseille, le Pôle Média de la Belle de Mai qui ne cesse de prendre de l’ampleur mais aussi le fait que la cité phocéenne est de plus en plus prisée par les réalisateurs de cinéma et de série TV. C’est Didier Parakian, adjoint au maire, délégué à l’Économie, qui évoque la situation du Pôle Média : «En 10 ans plus de 50 entreprises s’y sont installées pour plus de 1 000 emplois. Et il s’apprête à accueillir un nouveau studio d’effets spéciaux. Ce studio, la ville est en train de le construire avec Telfrance (Plus Belle la Vie). Il s’agit là d’un équipement innovant, unique dans le Sud de la France, qui nous permettra d’attirer de nouveaux tournages». «Ce studio, ajoute-t-il, ouvrira en octobre prochain le « Marseille Web Fest », premier festival européen et rencontre d’affaires en professionnels de série sur le web».
Daniel Sperling, adjoint au maire, délégué à l’innovation et développement par le numérique prévient, après s’être réjoui une nouvelle fois de l’obtention du label French Tech: «Dans l’économie numérique nous devons aller vite. Il importe de structurer rapidement notre filière pour répondre aux attentes de nombreux créateurs de start-up et les dirigeants d’entreprises qui nous soutiennent. Investisseurs aujourd’hui et créateurs des emplois de demain, ces entreprises nous demandent un environnement qui va accélérer leur croissance et leur développement, notamment à l’international ».
Raison pour laquelle il demande une subvention de fonctionnement pour le plan d’action 2015 de l’association Medinsoft pour l’animation du label Aix-Marseille French Tech.
Marseille verse 50 000 euros, tout comme MPM, alors que la Communauté d’agglomération du pays d’Aix en verse 100 000. Et d’évoquer les plans de Medinsoft : «promouvoir les projets d’accélérateurs de notre territoire; construire une stratégie d’événements professionnels au rayonnement euroméditerranéens : les French Tech Weeks, détecter les talents». Puis de souhaiter que le département des Bouches-du-Rhône, avec le changement de majorité «travaille à un schéma départemental du numérique». Souhaitant également que «le Département nous accompagne dans nos actions de promotion à l’international».
C’est au tour de Serena, conseillère municipale déléguée à la Mission Cinéma et audiovisuelle, de prendre la parole. «Marseille est désormais la deuxième ville de France à être filmé après Paris. C’est bien le résultat d’une politique qui s’est traduit par la mise en place de la mission cinéma. Elle assure un service gratuit d’accueil pour aider et accompagner les productions aux repérages des lieux de tournage, faciliter les demandes d’autorisation et la mise en relation avec les ressources locales ».
«Le nombre de tournage, indique l’élue, a triplé en 10 ans et entre 2012 et 2014 l’augmentation a été de 58%. Ainsi, 362 tournages ont été comptabilisés en 2014 avec 1 200 journées. Soit 15 longs métrages, 19 séries TV, 42 films publicitaires et une centaine de reportages, documentaires et émissions télé. Et cela représente plus de 30 millions d’euros injectés dans l’économie locale dont 30% dans l’emploi».
Michel CAIRE