Jean-Pierre Saintouil a rendu son rapport sur le devenir du site de Sanofi dans la ville rose à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, ce vendredi 17 mai en Préfecture de Toulouse. Dans le cahier des charges de cette mission, le ministre avait insisté sur la nécessité d’intégrer dans ce rapport, non seulement les atouts de l’écosystème toulousain, mais aussi l’ensemble de la recherche du groupe Sanofi, pour pouvoir déterminer le positionnement de ce centre de recherche toulousain.
Dans ce rapport, Jean Pierre Saintouil propose plusieurs axes de développement : transformer le site de Toulouse, en créant, à partir de l’existant, un centre d’Open Innovation (250 emplois) ; créer des structures communes avec le monde académique ; soutenir la création d’entreprises innovantes sur le site (80-100 emplois) ; tourner les services supports actuels vers le soutien de ces nouvelles structures (60 emplois) ; valoriser le foncier pour accueillir le développement de l’éco système de santé toulousain. Soit avec 80 départs à la retraites anticipées, le maintien de plus de 400 emplois.
Arnaud Montebourg se félicite que ce rapport ait été accepté par la direction de Sanofi et devienne la feuille de route soumise aux partenaires sociaux. L’application de cette feuille de route donnera toutes les chances au maintien de la présence du groupe Sanofi sur Toulouse, si décisif pour l’avenir de l’éco système de santé Toulousain.
Ce rapport est une nouvelle étape dans les négociations menées avec le groupe Sanofi depuis juillet 2012. Ces négociations ont débouché précédemment sur : la diminution du nombre de suppressions d’emplois (de 2 000 suppressions d’emplois à 917) ; l’assurance que ce plan se ferait avec 0 licenciement ; la promesse du maintien des centres de décisions du groupe Sanofi en France ; le maintien des 26 centres de production en France sous la bannière Sanofi ; la stabilisation des dépenses de R&D en France autour de 40% du total des dépenses du groupe au niveau mondial, soit 1,8 Md€.