Publié le 5 juillet 2013 à 11h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 15h50
Le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, Eugène Caselli (PS), a reçu jeudi la plupart des Consuls des pays qui bordent les rives sud et nord de la Méditerranée. La réflexion a porté sur 4 axes principaux : la coopération entre le territoire métropolitain et les pays du sud, les enjeux portuaires et logistiques, l’économie de la connaissance et la forte ambition culturelle et touristique de la future Métropole Aix-Marseille-Provence.
Eugène Caselli (PS) a reçu jeudi 4 juillet, dans la matinée, au siège de la Communauté urbaine de Marseille Provence Métropole (MPM), la plupart des Consuls des pays qui bordent les rives sud et nord de la Méditerranée. A l’heure où le bassin méditerranéen est en mouvement, le président de la Communauté urbaine estimait « important d’échanger les points de vue sur la coopération décentralisée, la coopération de projets et le développement, de dresser ensemble des perspectives ». « J’ai senti mes interlocuteurs très réceptifs sur la création de la future métropole Aix-Marseille-Provence et beaucoup de questions ont été posées à ce sujet. Car c’est bien dans cette perspective qu’il convient de penser les futurs partenariats avec les pays de la Méditerranée. Le positionnement et le rayonnement de la métropole ne pourront qu’être euro-méditerranéens, en structurant une politique de relations internationales lisible et positionnée à la bonne échelle, tout en réunissant les moyens du territoire », explique Eugène Caselli.
La réflexion a ainsi porté sur quatre axes principaux, en commençant par « La coopération entre le territoire métropolitain et les pays du sud ». Sur ce point, le président de MPM a fait savoir qu’il avait signé « une lettre d’intention très positive de soutien » au projet de création de la « Cité de la coopération internationale et du développement » autour du futur siège de l’Institut de la Recherche pour le Développement (IRD) dans le quartier Euromed de Marseille. Cette ambition pourrait également intégrer l’ensemble des échanges autour du savoir-faire urbain (transports, urbanisme, rénovation urbaine, traitement des questions environnementales, développement économique et innovation…) qui font notamment l’objet du travail de l’Agence Villes et Territoires Durables en Méditerranée, récemment créée et implantée à Marseille avec l’Etat.
L’ambition de la future Métropole « justifie nécessairement de développer les relations euroméditerranéennes »
Les échanges ont également, bien entendu, porté sur « Les enjeux portuaires et logistiques ». L’ambition majeure de développement de la future Métropole autour d’un pôle d’échange de marchandises et de services de dimension mondiale « justifie nécessairement de développer les relations euroméditerranéennes ».
Autre point abordé : « L’économie de la connaissance ». Avec la fusion des trois universités dans Aix-Marseille Université, et la montée en puissance des synergies entre les politiques de la Métropole, de la Région, de l’Université et des Pôles de compétitivité, « de nombreuses opportunités de partenariats apparaitront autour des formations supérieures, des programmes de recherche et du transfert de Technologies vers les entreprises ».
Les échanges ont enfin évoqué « La forte ambition culturelle et touristique de la Métropole ». Ce dernier point s’incarne naturellement par l’année 2013 Marseille-Provence, capitale européenne de la Culture. Passé cette date, « il conviendra de faire perdurer l’essor et à développer des flux d’échanges touristiques et culturels entre les pays de la Méditerranée : c’est un thème central de l’année Capitale, c’est un fondement d’une stratégie de relations internationales sur la durée ».
« Je suis heureux d’avoir constaté combien les consuls méditerranéens étaient demandeurs de poursuivre ce dialogue en proposant des rencontres régulières. Je serai particulièrement attentif à ce que ce dialogue se poursuive. Il en va de notre avenir commun, nous qui avons la Méditerranée, berceau des civilisations, en partage », a estimé Eugène Caselli.