Publié le 14 octobre 2015 à 1h58 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h28
Martine Vassal, accompagnée par des conseillers départementaux et des maires, a rencontré les responsables des institutions européennes afin d’évoquer deux dossiers importants pour la Provence. L’avenir des agriculteurs d’abord : riziculteur, éleveurs et maraîchers notamment. «Le Gouvernement français a choisi d’exclure la filière rizicole du régime des aides couplées dans le cadre de la nouvelle PAC, ce qui va générer des pertes considérables pour nos exploitations d’ici quatre ans sans que des compensations financières aient été trouvées.», souligne la présidente. La délégation a fermement rappelé «la situation difficile des maraîchers et des éleveurs notamment face à la concurrence de pays où les charges et les normes sont moindres que sur notre territoire.» Ensuite l’avenir de la SNCM. Le Tribunal de Commerce de Marseille vient de reporter l’examen des offres de reprise au 28 octobre 2015. La SNCM est dans une situation financière rendue très difficile notamment par la décision de la Commission européenne d’exiger de la SNCM le remboursement des 440 millions d’euros qui correspondent à des aides publiques jugées « illégales ». Quelle que soit l’offre qui sera retenue est-il indiqué: « le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône sera très vigilant sur le maintien et la préservation de l’emploi pour cette entreprise. La délégation a insisté sur la gravité des décisions prises à Bruxelles. Dans un contexte économique difficile, la priorité de toutes les institutions doit demeurer la préservation et la création d’emplois. La délégation a ainsi souhaité porter haut et fort la voix de 2 millions de Provençaux auprès des institutions européennes.»