Publié le 10 novembre 2015 à 9h11 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h25
Dans un communiqué, Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13, membre du comité exécutif national du PCF considère: «Le grand sketch de la métropole se poursuit donc et cela n’est pas pour nous réjouir. Ce nouvel épisode vient nous rappeler qu’elle a été conçue dès le départ sous le sceau de la précipitation et du passage en force. Elle porte désormais la marque du ridicule. Les manquements soulignés par le tribunal traduisent la faiblesse -c’est un euphémisme- de son ambition démocratique.» Face à ces événements, poursuit-il «l’État est aux abonnés absents et laisse les conseillers métropolitains se débrouiller avec leur « machin ». C’est pourtant le gouvernement et ses représentants à Marseille qui sont directement mis en cause. Il reviendra aux élus métropolitains de se mobiliser pour l’en sortir et la rendre la plus utile possible aux citoyens, en écrivant ses premières pages. Cela devra se faire dans le respect d’une représentation équitable de l’ensemble les communes. Cela devra se faire dans le respect des personnels qui sont au premier rang dans l’incertitude. Cela devra se faire, hélas!, sans les vertus miraculeuses vantées par les promoteurs de la métropole. Le gouvernement, qui a imposé cette réforme avec brutalité, ne saurait aujourd’hui s’en laver les mains en silence. Les communistes demeurent toujours autant mobilisés pour que force reste à la démocratie et pour que trépassent les velléités libérales et austéritaires qui guettent».