Marseille: Marche pour la Paix au Kurdistan

A l’appel du Centre Démocratique de la communauté Kurde à Marseille, plusieurs centaines de personnes ont manifesté sur la Canebière jusqu’au Vieux-port, ce samedi 17 octobre, en solidarité avec le Kurdistan pour la Paix et des élections libres en Turquie.

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)

Le Centre Démocratique Kurde d’indiquer: «Depuis le 24 juillet, le président turc Recepp Erdogan, a pris la lourde responsabilité de mettre fin au processus de Paix, en faisant bombarder massivement les bases arrière des forces militaires du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan). Sous le prétexte de combattre le terrorisme, il place sur un pied d’égalité Daesh et le PKK. Or la Turquie a soutenu Daesh, et lui a apporté un soutien militaire et logistique. On ne peut comparer un mouvement de résistance, tel que, le PKK, à une organisation, comme Daesh qui a érigé la barbarie en idéologie et en pratique de gouvernance.» Considérant que cette situation de violence et de guerre «vise à empêcher les kurdes de voter le 1er novembre prochain». Il est avancé que Erdogan refuse que «la construction d’une société démocratique, égalitaire, autonome au Rojava (Kurdistan syrien) se répande dans le Kurdistan turc.» Le Centre Démocratique Kurde à Marseille rappelle: «Avec ces élections anticipées, Reccep Erdogan veut passer en force en faisant payer aux Kurdes, leurs votes, des élections législatives du 7 juin 2015. En effet, le HDP (Parti Démocratique des Peuples), avec ses 80 député(e)s lui a fait perdre la majorité et l’espoir de changer la Constitution.» En emprisonnant journalistes, avocats, magistrats, syndicalistes et opposants «sa politique autoritaire est de plus en plus rejetée par la société turque.»

Entre lois liberticides et guerre civile, la Turquie est au bord de l’explosion.

L’attentat d’Ankara qui a fait plus de 100 morts et 300 blessés a frappé les forces de gauche, syndicalistes, progressistes, turques et kurdes, «qui refusaient cette politique en participant à une marche pour la Paix». Il témoigne «de l’urgence à stopper Reccep Erdogan dans sa politique de haine et de violence. Or, une guerre en Turquie provoquera un afflux de réfugiés qui prendront le chemin de l’exode à la recherche de paix et de sécurité.» Le Centre Démocratique de rappeler: «Les Kurdes sont les plus farouches opposants à Daesh. A Kobané en Syrie, au mont Sinjar en Irak, ils ont mis en déroute Daesh et sauvé des milliers de civils, ils ont droit à la reconnaissance de la France et de la communauté internationale.» Et de s’insurger: «Au lieu de soutenir la politique de la Turquie la France doit peser de tout son poids pour que cessent les violences et les destructions. La Turquie doit cesser son agression contre le peuple kurde et reconnaître son droit à vivre en Paix dans le respect de son identité et de sa culture».
DESTIMED
Premiers signataires : CEL Centre évolution Lilith, Centre Démocratique de la Communauté Kurde Marseille, Coordination Nationale Solidarité Kurdistan, Collectif 13 Droits des Femmes, Coordination Marche Mondiale des Femmes 13 Paca, Ensemble!, Europe Écologie Les Verts PACA, Forum Femmes Méditerranée, Ligue des Droits de l’Homme 13, MRAP 13, NPA 13, Parti de Gauche 13, PCF 13, Rouge Vifs 13, Solidarité & Liberté, Union Juive Française pour la Paix, UD-CGT 13.

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