Publié le 12 janvier 2016 à 19h59 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h23
Il est un peu plus de 10 heures à Istanbul, ce mardi 12 janvier, lorsqu’une violente détonation a été entendue et ressentie jusqu’à la place Taksim, à plusieurs kilomètres de distance de Sultanahmet, le quartier visé. Cette attaque, menée dans le cœur historique et touristique de la partie européenne d’Istanbul, sur l’esplanade entre la basilique Sainte-Sophie et la mosquée Bleue a fait au moins 10 morts, dont neuf Allemands, et 15 blessés. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rapidement dénoncé «une attaque terroriste» perpétrée par un «kamikaze», membre du groupe État islamique. Les autorités ont identifié l’homme comme un ressortissant syrien né en 1988, selon le porte-parole du gouvernement.
La Turquie vit depuis plusieurs mois en état d’alerte depuis le double attentat-suicide qui a fait 103 morts le 10 octobre devant la gare centrale d’Ankara. Cette attaque, la plus meurtrière jamais survenue sur le sol turc, a été attribuée par les autorités au groupe jihadiste Etat islamique (EI).