Publié le 22 décembre 2015 à 23h41 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 20h57
Christian Estrosi s’est engagé à ce que les passagers du TER Provence-Alpes-Côte d’Azur ne voyagent plus comme avant s’il était élu Président de la Région, il a rencontré, ce lundi, Guillaume Pepy, Président de la SNCF, afin de faire le point sur les difficultés de ce réseau.
«Ce premier rendez-vous fut l’occasion d’aborder le sujet de la qualité des transports ferroviaires dans notre région qui détiennent les pires records de France : avec 1 train sur 5 en retard; 1 train sur 10 annulé, une insécurité qui explose avec des augmentations en 2014 à 2 chiffres et près de 18% de fraude, Provence-Alpes-Côte d’Azur ferme la marche des Régions de France», est-il rappelé dans un communiqué. Les problèmes de maintenance, de qualité des transports et de modernisation du réseau, ont également été abordés. Après avoir échangé sur le constat et les difficultés rencontrées par les usagers, Christian Estrosi, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Guillaume Pepy, Président de la SNCF, sont tombés d’accord pour amender la convention, et ce, dès janvier prochain notamment sur la sécurité dans les trains et les gares de la région.
«Je m’étais engagé, rappelle Christian Estrosi, à faire de la sécurité des trains et des gares l’une de mes priorités dès le début du mandat. La nouvelle convention sera négociée courant 2016 pour une mise en œuvre au 1er janvier 2017.»
«Néanmoins, ajoute-t-il afin de mettre un terme à une situation tout simplement inacceptable pour les usagers du TER Provence-Alpes-Côte d’Azur, il a été décidé qu’un avenant à la convention actuelle qui lie la SNCF à la Région sur la sécurité des voyageurs et la lutte contre la fraude sera signé courant janvier 2016. Il permettra l’installation des premiers portiques de sécurité, de tourniquets pour le contrôle de billets et la prise de fonction des premiers agents de la police régionale des transports sur le terrain. Nous avons également abordé la question de l’indemnisation des passagers pour les retards ou les annulations de transports, afin que dès le mois suivant les passagers soient indemnisés. La question des fréquences et de la taille des rames aux heures de pointe a été posée. Les services doivent élaborer des propositions, notamment avec la livraison des derniers matériels qui permettent de transporter plus de passagers. L’aménagement des quais, plus particulièrement celui de la gare de Nice Riquier, a également été évoqué. Enfin, le principe de la construction d’un centre de maintenance à l’Est de la région pour une plus grande efficacité dans les réparations des rames a également été acté, tout comme la mise en place d’une carte multimodale pour faciliter les déplacements dans toute la région.»