Le Syndicat des installateurs photovoltaïque du résidentiel (SIPR) a sollicité une audience auprès du nouveau ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, pour l’alerter de « la situation extrêmement préoccupante dans laquelle se trouve le secteur ».
C’est pour l’alerter de « la situation extrêmement préoccupante dans laquelle se trouve le secteur du photovoltaïque résidentiel » que David Haïun, président du Syndicat des installateurs photovoltaïque du résidentiel (SIPR) (*) a demandé en date du 12 juillet 2013 une audience au nouveau ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Philipe Martin. Alors qu’une loi de programmation énergétique est prévue pour l’automne, David Haïun s’inquiète « du désaveu partiel de la transition énergétique qu’induirait l’échec de la filière photovoltaïque ».
Le SIPR propose ainsi un gel temporaire du prix d’achat de l’électricité photovoltaïque produite par les particuliers, le temps de revoir en profondeur la manière dont le secteur photovoltaïque est accompagné par les pouvoirs publics. En mai, David Haïun avait fait état des mêmes revendications dans une lettre ouverte adressée à Delphine Batho publiée par le Huffington Post. « On ne peut pas mettre indéfiniment le secteur sous perfusion des subventions publiques ; l’exemple allemand montre qu’il est possible de développer la filière photovoltaïque tout en créant un écosystème positif pour les entreprises, l’emploi et l’environnement », plaide le président du SIPR.
(*) Le SIPR réunit des installateurs ayant apporté la preuve de la qualité de leurs prestations. Le syndicat s’est notamment donné comme missions d’aider les producteurs individuels d’énergie photovoltaïque victimes de pratiques commerciales abusives et de promouvoir au sein de la filière le respect d’usages déontologiques formalisés.