Publié le 24 mars 2016 à 23h11 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h22
Dans une lettre adressée à Marisol Touraine ministre des Affaires sociales et de la Santé, Pierre Dharréville, secrétaire départemental PCF 13, Membre de l’exécutif national du PCF souligne la situation «plus que préoccupante» du Grand Conseil de la Mutualité.
«Le Grand Conseil de la Mutualité joue un rôle essentiel dans la réponse aux besoins de santé dans les Bouches-du-Rhône. Organisme privé à but non lucratif, reconnu utilité publique, il soigne 200 000 patients par an et ne compte pas moins de 11 centres médicaux, 22 centres de santé dentaire, un service d’hospitalisation à domicile, 5 services de soins infirmiers et un foyer pour personnes âgées. Son existence est menacée. En effet, l’audience du tribunal d’instance de Marseille du 22 mars dernier a été reportée pour la quatrième fois depuis octobre 2015 à la demande des pouvoirs publics. Les ministres de votre gouvernement ont promis de participer à la restructuration du passif du GCM. Nous demandons donc, Madame la Ministre, que l’État tienne ses engagements et contribue à la réponse aux besoins de santé de la population de notre département en même temps qu’au maintien de l’emploi pour 750 personnes.
Nous vous demandons donc, en urgence, les financements suivants :
-Un abandon de la dette sociale et fiscale à hauteur de 50 %, comme le font les créanciers privés, qui se justifie par l’objet et la nature de cette entreprise mutualiste.
-La rémunération du tiers payant, actuellement assumée par le GCM seul et qui représente 3,56 euros multiplié par 1 million d’actes.
Ces deux mesures correspondent à des engagements ou des annonces faites par votre gouvernement.
Nous nous mobilisons pour sauver et développer le GCM. Naturellement, les besoins sanitaires et sociaux de notre département nécessitent d’autres décisions audacieuses, modernes et conformes à l’intérêt général.»