Publié le 23 avril 2016 à 11h43 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h21
Dans le cadre des élections 2016 des CCI, la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME) des Bouches du Rhône (13) «porte-parole naturel de plus de 145 000 TPE et PME» s’inquiète, dans un communiqué, de la juste place accordée à ces entreprises dans la gouvernance des Chambres de commerce et d’industrie de Marseille-Provence, d’Arles et de la Région Paca. «Face à la position du Medef représenté par l’UPE13, la CGPME des Bouches-du-Rhône appelle les forces vives du territoire à se fédérer autour d’un projet commun visant à apporter performance et renouveau à un territoire en souffrance depuis plus de dix ans», explique le communiqué. Alain Gargani, président de la CGPME 13 considère: «Le tissu économique des Bouches-du-Rhône et les entreprises qui le composent méritent d’être équitablement représentés dans les instances de la CCI. Il était donc évident pour nous, CGPME 13, de travailler à un projet commun avec le Medef représenté ici par l’UPE13». «Nous constatons malheureusement aujourd’hui, poursuit le Président, que le Medef des Bouches-du-Rhône, ne souhaite pas aboutir à un accord équitable pour présenter une liste et un projet communs ni faire de la CCI un outil efficace et utile au service de toutes les entreprises. Nous déplorons l’archaïsme de quelques décideurs arcboutés sur des intérêts personnels et corporatistes au mépris de l’intérêt du territoire». Disposée au dialogue avec toutes les entreprises «mais sans concessions pour les appareils», la CGPME 13 continuera «de militer et d’agir pour un projet cohérent, innovant et partagé par toutes les forces économiques de notre territoire.»