Publié le 14 avril 2016 à 0h40 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 22h12
«Ce premier forum de l’emploi de Provence est un très gros succès, nous avons même dû refuser des entreprises tout en proposant plus de 1 700 emplois. Et, le nombre de demandeurs d’emplois, 6 000 se sont déplacés, casse tous les clichés sur des gens qui frauderaient, seraient paresseux. Cette initiative prouve que les gens ont envie et que les entreprises ont besoin», se réjouit Martine Vassal, la présidente du département, qui ajoute immédiatement : «Nous serons à même, d’ici quinze jours, de savoir le nombre de postes pourvus». «Face à l’ampleur de ce dossier, considère-t-elle, il est important que la Région, le Département et la Métropole qui ont la même ambition sur ce dossier, unissent leurs efforts». «Cette question de l’emploi, rappelle-t-elle, a été au cœur de notre campagne et les États Généraux que nous avons organisés ont fait ressortir qu’elle était, avec la mobilité et le patrimoine, une des trois priorités de nos concitoyens». De considérer : «II faut créer de l’emploi, faire venir des entreprises, pour cela il importe d’être attractif et, pour qu’il en aille ainsi, il faut des logements, des écoles, des équipements sociaux, des routes…». Elle ne cache pas sa satisfaction de voir un rectorat très conscient des enjeux de la formation.
Et de visiter le forum qui s’appuie à la fois sur les professionnels du département et sur un réseau de partenaires du monde de l’insertion et du monde économique. Alain Gargani, le président de la CGPME 13, exprime son enthousiasme : «Nous avons un stand sur lequel nous proposons 600 offres d’emplois. Et, Il en est pour tous les niveaux, nous avons besoin d’hôtesses pour l’Euro, d’agents de sécurité, de commerciaux, de cadres… Alors ce forum est une initiative remarquable car nous avons effectivement besoin de lieux où la rencontre peut se produire entre demandeurs d’emploi et entreprise». André Bendano, le président de la Chambre régionale des métiers et de l’Artisanat des Bouches-du-Rhône se réjouit également de cette initiative. «Il s’agit pour nous de promouvoir nos métiers, trop longtemps considérés comme une voie de garage, alors que l’on y pratique l’excellence, que nous représentons dans la Région un chiffre d’affaires de 25 milliards d’euros, que nos 140 000 entreprises créent de l’emploi, ne délocalisent pas». Précisant: «La situation commence à évoluer, nous avons maintenant 25% des personnes qui étudient dans nos centres de formation qui ont Bac +2, +3».
Michel CAIRE