Publié le 11 juin 2016 à 17h57 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h25
Ouf ! l’Euro 2016 a lieu, combien nos ministres, avaient raison de critiquer les mouvements sociaux, pour défendre la compétition et l’honneur de la France réunis. Nous pensons notamment aux propos, pleins de retenus de Ségolène Royal, face aux mouvements sociaux, évoquant les «intérêts supérieurs» du pays . Elle avait raison, franchement, cela aurait regrettable de rater cela à Marseille: trois jours d’affrontements (heureusement que les forces de l’ordre, en nombre et compétentes, sont là). Au fait, elle avait aussi déclaré : «On a envie que les choses rentrent dans l’ordre, que cette pagaille cesse». Là, force est de constater que nous partageons. Mais, puisque elle est au gouvernement, on attend plus qu’un vœu pieux. Au-delà, le spectacle que nous subissons révèle que la violence, avec les hooligans anglais se conjuguent avec modernité: on s’enivre, on va casser à l’étranger, de l’étranger, du policier. Pour le plus grand bonheur du système, on détruit des bouteilles de bières, des verres, des tables, cela en fera du travail… Et puis, magie des temps modernes, cela fait de l’image, de l’info et donc de la pub. Tout fait ventre dans la barbarie made in England… A ce propos, on invite tous ceux qui vantent à longueur de temps le modèle anglais, si fun, si moderne, si branché à réfléchir deux ou trois secondes… Et, le meilleur reste à venir, un anglo-saxon à contacté un ami marseillais pour lui dire : «J’ai vu aux infos ce qui se passe à Marseille, je ne viendrai pas en France, trop dangereux». Et, pour couronner le tout, de sources bien informées, on apprenait que de charmants supporteurs du PSG n’avaient pu résister au plaisir de venir passer quelques jours en villégiature à Marseille. Faut-il ajouter que derrière ces violences, l’un des ingrédients et pas des moindres, est le racisme. Et l’on craint que l’un des grands gagnants de cet Euro soit Daesh et ses agents recruteurs…
Michel CAIRE