Publié le 17 juillet 2016 à 14h47 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h30
Après le terrible attentat qui a touché Nice, la tension est toujours très élevée tout autant qu’une attention accrue portée sur tout pourrait être suspect. Il est un peu plus de midi, ce dimanche, lorsqu’un sac abandonné sur le quai de la Fraternité est signalé aux autorités. La période estivale battant son plein, le Vieux-Port est très fréquenté, des queues interminables s’imposent au départ des bateaux pour le Frioul, l’Estaque ou encore la pointe Rouge. Le sac suspect est signalé à proximité de l’embarquement pour l’Estaque. Un périmètre de sécurité est immédiatement dressé sur le Quai de la Fraternité englobant l’ombrière et la sortie du métro Vieux Port est protégée par les militaires. Sur place les polices nationale et municipale évacuent les centaines d’estivants et délogent les poissonnières et leurs étals. Cette agora, si courue, est soudain déserte. En revanche, la circulation devient de plus en plus dense et les badauds, déplacés sur le trottoir d’en face, aussi. Ces derniers n’ayant de cesse de vouloir traverser pour être au plus près de l’action… Les pompiers sont à pied d’œuvre, tuyaux et autre matériel déployé pour parer au pire. Un homme, d’une trentaine d’année, qui ne semble plus avoir toute sa tête, brave les interdictions. Il est interpellé, interrogé in situ. In fine, le fameux sac était le sien. Une fois le contenu vérifié, le périmètre de sécurité est retiré, il est 13 heures.
Patricia MAILLE-CAIRE