Aubagne : fête de la musique, mais ode à la voix !

Publié le 23 juin 2013 à  11h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  15h38

La Fête de la Musique made in Aubagne a connu une fréquentation digne des grands soirs, à l'instar du gala de danse. (Photos Carole SIGNES)
La Fête de la Musique made in Aubagne a connu une fréquentation digne des grands soirs, à l’instar du gala de danse. (Photos Carole SIGNES)

Les parvis ont su réserver de bonnes surprises comme ce groupe reggae espace Grimaud.
Les parvis ont su réserver de bonnes surprises comme ce groupe reggae espace Grimaud.

Le gala de danse a été une vitrine pour les écoles locales.
Le gala de danse a été une vitrine pour les écoles locales.

Les jeunes sourds de l'école des Hirondelles, qui ressentent la musique par vibrations, ont eu l'honneur d'ouvrir le gala de danse.
Les jeunes sourds de l’école des Hirondelles, qui ressentent la musique par vibrations, ont eu l’honneur d’ouvrir le gala de danse.

Le danseur et chorégraphe Miguel Nosibor était le maître de cérémonie du gala de danse, auquel il a bien entendu pris part.
Le danseur et chorégraphe Miguel Nosibor était le maître de cérémonie du gala de danse, auquel il a bien entendu pris part.

Le cours Foch a vibré au son du rock.
Le cours Foch a vibré au son du rock.

La grand’messe marseillaise réunie sur le Vieux Port a certes fait le plein, mais elle n’a pas fait d’ombre à sa voisine du pied du Garlaban : la fête de la musique made in Aubagne a connu une fréquentation digne des grands soirs. De fait, on ne change pas une formule qui gagne, celle-ci désormais bien rôdée : des grandes scènes thématiques (rock, hip-hop, danse), des rendez-vous connus des habitués (la musique classique à la cour de Clastre, ou encore la « pitchoun music » sur la place Joseph Rau, dès 17h30, menée par l’association Rama et son désormais incontournable atelier de fabrication d’instruments de musique)… Mais aussi, des parvis installés au coin des rues et des places, réservant parfois aux badauds de très bonnes surprises auditives.
Parmi les scènes, citons le succès du gala de danse sis cours Voltaire. Une véritable vitrine pour les écoles locales, d’EDA à Edelweiss, en passant par la compagnie En Phase, menée par le danseur et chorégraphe Miguel Nosibor. C’est d’ailleurs le plus célèbre natif du quartier du Charrel, s’étant récemment produit avec Abd Al Malik dans un spectacle inspiré de l’œuvre de Camus, et coproduit par MP2013, « L’Art et la Révolte », qui a animé ce moment de grâce. Un gala qui a débuté avec les prestations de jeunes hommes sourds de l’école des Hirondelles, dans laquelle Miguel Nosibor est justement intervenant.
Une formule bien rôdée, mais aussi quelques nouveautés, comme l’accent mis cette année sur la chanson française, avec un hommage aux belles voix, dont celle de Piaf, et Moustaki bien sûr. Le tout à la faveur d’un « karaoké géant ». Une bien belle édition donc. Et ce ne sont pas les gérants des restaurants locaux, dont la plupart affichait complet, qui le démentiraient !

C.S.

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