Publié le 28 décembre 2016 à 10h45 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h47
Jean Roatta, adjoint LR au maire de Marseille en charge des relations internationales et la coopération Euro-méditerranéenne se réjouit du courrier qu’il vient de recevoir de Mohammed El Bachir Abdellaoui, le Président du conseil communal de Tanger. Ce dernier lui annonçant que la demande qu’il a formulé de voir Marseille désigné «pour le développement des liens de ferries/roulier entre l’Europe et le Maroc» reçoit un accueil favorable au Maroc.
Précisons qu’un roulier est un navire utilisé pour transporter, entre autres, des véhicules, chargés grâce à une ou plusieurs rampes d’accès. On les appelle aussi Ro-Ro, de l’anglais Roll-On, Roll-Off signifiant littéralement « roule dedans, roule dehors », pour faire la distinction avec les navires de charge habituels où les produits sont chargés à la verticale par des grues. Il en existe plusieurs types, selon qu’ils transportent ou non des passagers, des conteneurs sur le pont, ou d’autres marchandises. Le Président du Conseil communal de Tanger ne cache pas son enthousiasme pour ce projet en affirmant avoir: «la conviction que le Port de Marseille représente une véritable porte de l’Europe vers le Sud». «Nous vous confirmons, ajoute-t-il, que votre Ville possède une situation géostratégique incontestable lui permettant de jouer pleinement ce rôle». Elle dispose, selon l’élu marocain, de tous les atouts nécessaires pour concrétiser la mise en œuvre d’une ligne maritime entre Marseille et Tanger. «Nous ne ménagerons aucun effort pour défendre notre position pour la concrétisation de ce projet auprès des instances compétentes», avance-t-il. Pour Jean Roatta: «Ce courrier est le fruit du travail que nous conduisons sur la durée». Et de se réjouir: «Nous sommes là devant quelque chose auquel je crois profondément: le partenariat gagnant/gagnant. C’est une liaison qui va booster l’activité économique ainsi que le tourisme solidaire celui qui permet de découvrir des paysages, des cultures, l’Autre».
Michel CAIRE