Le Pape François…une star…un rassembleur
Depuis sa plus tendre enfance, Jorge Mario Bergoglio a toujours été un homme de foi, tendre, souriant mais également rude et strict (nous y reviendrons).
Il a trois maîtres, Dieu, Jésus et la Vierge Marie et, une référence : Jean Paul II. Après tout, n’est-ce pas le Pape qui l’a nommé Cardinal le 21 février 2001? Pour la petite histoire, Monseigneur Bergoglio a refusé que ses compatriotes argentins se rendent à Rome pour les festivités, ordonnant que le produit des quêtes, qui devaient être utilisés pour les billets d’avion, soit redistribué aux plus pauvres de son diocèse de Buenos Aires.
Jean-Paul II a instauré les premières Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) en 1983 à l’occasion de l’Année sainte, jour de la fête des Rameaux. Cette année-là, à Rome se sont rassemblés quelques 250 000 jeunes. Ce pape visionnaire a tout de suite compris que la jeunesse était une force pour l’Église catholique. Il s’était notamment inspiré des rencontres européennes des jeunes chrétiens de la communauté œcuménique de Taizé dans le centre de la France.
C’est sans doute « pur hasard divin » si Jean-Paul II a décidé d’organiser les premières JMJ , hors d’Europe, en Argentine, à Buenos Aires, en 1987. Jorge Mario Bergoglio, alors prêtre jésuite, y dansait, chantait, priait avec des milliers de jeunes de sa paroisse. Il ne pensait pas, en ces jours de fêtes, qu’il livrerait 25 ans plus tard son message devant 3 millions de jeunes enthousiastes sur une plage.
Devant ces millions de jeunes, François n’a pas hésité à lancer: « Levons-nous ». Il a dit « nous » pour rappeler qu’il est de tout cœur avec tous ces jeunes croyants qui n’ont pas honte d’être chrétiens. « Je vous demande d’être révolutionnaires, d’être à contre-courant, mais sans aucune violence (…) avec un sourire et deux mots venus de l’évangile, vous serez les enfants de Dieu (…). »
Lors de son retour à Rome, dans l’avion, le Pape François s’est exprimé devant 75 journalistes béats d’admiration. A propos des questions ayant trait à l’homosexualité, il a simplement répondu : « Qui suis-je pour juger les homosexuels ? ». Selon le Pape, chaque être sur cette planète a le droit de vivre sa vie et sa propre vie de miséricorde. Le Pape François est un homme de cœur, de bonté et la doctrine est son fort. Il ne cédera jamais sur la doctrine.
Et au quotidien, il refuse les gardes du corps, les voitures blindées, et surtout les vieux cardinaux, un peu poussiéreux de la Curie, du Vatican…