Publié le 16 avril 2017 à 21h19 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h12
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, remporte son pari. Son Premier ministre a revendiqué, dimanche 16 avril, la victoire du « oui » au référendum . Mais l’opposition dénonce des manipulations et va contester les résultats. Le texte du président turc, Recep Tayyip Erdogan, remplace désormais le régime parlementaire par un régime présidentiel. Texte qui vise à remplacer le système parlementaire par un système présidentiel, «une mesure qui bouleverserait le système de gouvernance de la Turquie, membre important de l’Otan et partenaire de l’Union européenne», selon Franceinfo.
Avec cette réforme, le pouvoir exécutif serait détenu par le Président, la fonction de Premier ministre serait supprimée et le président Erdogan pourrait rester au pouvoir au moins jusqu’en 2029. Selon ce dernier, cette réforme est nécessaire pour doter la Turquie d’un exécutif fort et stable, et pour lui permettre de faire face à d’importants défis économiques et sécuritaires. Les deux principaux partis d’opposition le CHP (social-démocrate) et le HDP ont dénoncé des « manipulations ».