Publié le 24 janvier 2017 à 17h07 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h50
Il y avait foule, il y a quelques jours, à La Cabro d’Or, aux Baux de Provence. Jean-André Charial, propriétaire du groupe Baumanière & Spa et Michel Hutin, chef de La Cabro, l’un des restaurants du groupe, accueillaient les invités de Gault&Millau venus assister à la remise des trois premières dotations de l’année 2017 à de jeunes chefs de cuisine prometteurs. Chaque année, douze projets sont ainsi soutenus en France par Gault&Millau; douze chefs qui se voient remettre une dotation conséquente d’une valeur moyenne totale de 20 000 euros par les partenaires de l’opération depuis l’eau et le vin à la vaisselle en passant par le foie gras, soit Badoit Professionnels, le Bureau National Interprofessionnel du Cognac, Bonnet-Thirode, Champagne Collet, D.
Porthault, Elle&Vire, Kaviari, J.L. Coquet, Lavazza, Mauviel 1830, Métro, Rougié, les Vignobles André Lurton, Winterhalter. Autant dire que c’est une belle aubaine pour les chefs retenus suivis depuis plusieurs années par Gault&Millau alors qu’ils sont salariés et sélectionnés pour être épaulés au moment de franchir le pas et de créer leur restaurant.
Aux Baux-de-Provence, ce sont Paul Langlère, Philippe Ramon et Julien Lépine qui ont été distingués. Paul Langlère est Marseillais et après avoir travaillé aux côtés de Lionel Levy (L’Alcyone) il a décidé de s’installer à son compte et d’ouvrir « Sepia » en lieu et place du Chalet du Jardin, en haut du parc des Colonnes (jardin de la colline Pujet). Philippe Ramon, lui, est un enfant du Languedoc. Il alterne les saisons en Suisse pour l’hiver et à la terrasse du Mimosa à Montpeyroux. Son projet : soit reprendre le Mimosa, le restaurant de Saint-Giraud, soit racheter la terrasse du mimosa. Un projet qui devrait être finalisé au printemps 2018. Le troisième lauréat est Julien Lépine qui est revenu travailler à l’auberge familiale du Teillon, dans un hameau à quelques kilomètres de Castellane dans les Alpes de Haute-Provence. Comptant Rabanel et Da Silva parmi ses maîtres, le jeune chef aimerait développer la maison familiale dans un nouveau local facilitant la pérennisation de l’activité à Castellane. Il espère s’installer fin 2017, début 2018. Projets et jeunes talents à suivre.
Michel EGEA