Marseille : le Consulat Marocain a célébré la fête du Trône

Publié le 2 août 2013 à  9h41 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h07

Un public nombreux a répondu à l’invitation du Consul du Maroc à Marseille, Mostafa Basso, pour célébrer la fête du Trône. Parmi les nombreuses personnalités présentes : la sénatrice Sophie Joissains, le président de Marseille Provence Métropole Eugène Caselli et le député européen Jean Roatta, représentant Jean-Claude Gaudin, le sénateur maire de Marseille.
Mostafa Basso avance : « Cette manifestation est l’adhésion du roi Mohamed VI et du peuple à un même socle dans lequel se reconnaît toute la Nation ». Puis de dédier cette soirée « à Marseille Provence 2013 » rappelant que le mois de l’International, organisé à cette occasion, a vu du 5 au 7 juillet, le spectacle de rue « Griot de Marrakech » offert au public. Cette création urbaine du collectif Éclats de Lune, venu tout droit de Marrakech, a été réalisé en coopération avec Opus Time de Marseille. « C’est là, le dernier épisode du partenariat, entretenu avec enthousiasme de part et d’autre, entre Marseille et le Maroc. Marseille a réussi avec MP2013 son pari culturel qui la met sur les rails pour voir aboutir ses ambitions économiques et sociales, pour devenir une locomotive dans le dialogue entre le Nord et le Sud de la Méditerranée. La meilleure illustration en est le Mucem qui est un musée et plus que cela, c’est un pont entre hier et aujourd’hui, entre le Fort Saint-Jean et la mer du milieu reliant nos deux rives ».
Le diplomate insiste sur l’importance de Mohamed VI dans l’évolution de son pays. Depuis son arrivée sur le Trône, en 1999, « le visage du Maroc a changé et continue son évolution. La société bouge, bouillonne parfois, mais le pays a trouvé une stabilité dans un système où la diversité dans l’unité est reconnue et le pluralisme politique consacré  ».
Puis de citer le Code de la Famille et la Constitution « deux textes adoptés après un débat ouvert à tous  ». Il ajoute : « Les Droits de l’Homme sont un combat de tous les jours, un apprentissage quotidien, la Démocratie est un processus qui déborde le temps des élections, c’est l’acceptation de l’Autre dans ses différences ».
A ce propos il dénonce « des minorités qui essaient de faire tomber le pays dans la violence  », précisant immédiatement : « La démocratie ne prospère qu’avec la justice. Une démocratie réussie n’exclut aucune opinion, elle protège les minoritaires qui ne vont pas à l’encontre de la cohésion nationale ».
Puis de conclure que, dans l’espace vital que représente la Méditerranée, le Maroc a fait le choix du bon voisinage.
Luc CONDAMINE