Publié le 29 avril 2020 à 12h57 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h28
Cinq personnes majeures seront présentées au tribunal judiciaire (TJ) de Nîmes devant le pôle criminel de la juridiction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour vols en bande organisée avec arme et association de malfaiteurs. Ces personnes sont suspectées d’être impliquées dans plusieurs faits commis dans le courant du mois d’avril 2020 dans les départements du Gard, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse, visant tout particulièrement les détaillants de tabac. Au regard de la gravité des faits et dans le contexte particulier du confinement lié à la pandémie du Covid-19, le magistrat instructeur a décidé de saisir le directeur général de la gendarmerie nationale. Sous l’égide de l’Office Central de Lutte contre la Délinquance Itinérante (OCLDI), une cellule nationale d’enquête dirigée par la section de recherches (SR) de Nîmes, composée d’enquêteurs de la SR de Nîmes, des brigades de recherches (BR) de Salon-de-Provence et de Bagnols-sur-Cèze et renforcée par le détachement de l’OCLDI de Toulouse a été créée. A l’issue d’une enquête menée tambour battant, une vaste opération d’interpellation a été déclenchée le lundi 27 avril dans les départements du Vaucluse (84) et des Bouches-du-Rhône (13).
Près de 110 gendarmes, appartenant à :
– des unités d’intervention spécialisés (Antenne GIGN d’Orange, peloton de spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG) de Cadarache, PSIG de Salon-de-Provence, d’Aix-en-Provence, d’Avignon et de Carpentras),
– deux pelotons de gendarmerie mobile (Marseille et Gap),
– des équipes cynophiles
– des renforts des groupements des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et du Gard,
ont été engagés en sus des enquêteurs de la cellule d’enquête.
Les perquisitions se sont révélées positives, permettant notamment de découvrir plusieurs armes. Avec la présentation devant la justice de ce groupe criminel, une équipe structurée et organisée s’en prenant de manière répétée et dangereuse à des commerces restés ouverts durant la période de confinement a pu être mise hors d’état de nuire à la suite d’une enquête rendue particulièrement rapide grâce à l’engagement massif de moyens par la gendarmerie nationale.