Publié le 8 mars 2017 à 21h31 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h56
On a battu le pavé en ce 8 mars à Marseille. Femmes courages, les Kurdes à l’instar de leurs sœurs à Alep hier, ont dénoncé «la violence faite aux femmes», parlent de l’auto-défense «comme garantie de leur liberté», une liberté qui, lancent-elles «triomphera par la résistance de la Femme… »
Alep : un millier de femmes kurdes défilent la veille du 8 Mars https://t.co/SwTlKPJt2W @AfarinMamosta pic.twitter.com/zOjicbpRBp
— L'important (@Limportant_fr) 8 mars 2017
Plus tôt dans la journée, « La lutte » est sur toutes les lèvres des femmes qui défilent sur la Canebière. Lutte pour conserver des droits durement acquis et en conquérir de nouveaux. Anna, étudiante rappelle notamment que «80% des travailleurs pauvres sont des femmes et les femmes continuent à être moins payées que les hommes, avec un écart de 23,8% à compétences égales».
Jean-Luc Mélenchon s’est invité à Marseille. Sur les conseils de sa porte-parole Sarah Soilihi, Marseillaise, Championne du Monde de kick-boxing -qui a aujourd’hui rejoint le ring de la politique-, il s’est notamment rendu dans un club de boxe, le Furacao, implanté dans le quartier de Frais Vallon (13e) et a assisté à une démonstration de boxe de jeunes marseillaises. Avant de rejoindre la manif des Femmes, il a tenu à parler du sport «comme une dimension d’émancipation». Ajoutant: «Et quand ce sont les filles, les stéréotypes masculins en prennent un coup».