Publié le 24 septembre 2017 à 21h13 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h06
Députés, sénateurs, conseillers régionaux et départementaux, élus municipaux… Au total, plus de 76 000 grands électeurs étaient appelés à renouveler 171 des 348 sièges que compte le palais du Luxembourg.
Comme tous les trois ans, la moitié des 348 sièges de la Haute Assemblée a été remise en jeu. Le renouvellement de septembre 2017 concerne donc au total 171 sièges, répartis dans 39 départements métropolitains, quatre départements d’outre-mer et deux collectivités d’outre-mer. Six des douze fauteuils représentant les Français de l’étranger sont également remis en jeu.
Le parti d’Emmanuel Macron obtiendrait « 20 à 30 » sièges, a indiqué François Patriat, président du groupe La République en marche au Sénat, sur BFMTV.
Des personnalités de gauche comme de droite ont été réélus au rang desquels le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), l’ancienne ministre Laurence Rossignol (PS) ou le patron du PCF, Pierre Laurent. Le FN de son côté ne progresse pas. Selon Marine Le Pen, le Front national n’a gagné aucun nouveau siège lors de cette élection, mais elle assure que son parti a enregistré « une vraie progression en voix dans de nombreux départements« .
Réactions
Renaud Muselier, Président LR de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur: « Le Sénat sera le contre-pouvoir d’une Assemblée nationale monocolore »
Avec les résultats de ce soir, notre famille politique conforte sa majorité au Sénat.
C’est une belle victoire pour les Républicains et tout particulièrement pour le Président du Sénat, mon ami Gérard Larcher. Il a su depuis 2014 impulser une nouvelle dynamique au Sénat et engager les réformes nécessaires à sa modernisation. Aujourd’hui, les travaux des sénateurs sont plus transparents, plus lisibles et plus visibles. C’est une chance pour notre démocratie. Je me réjouis que l’ancrage local de nos élus et le travail qu’ils effectuent au quotidien en lien avec les collectivités territoriales, notamment les Régions, aient payé et se traduisent directement par des résultats encourageants. La haute Assemblée de notre Parlement sera ainsi, pour la suite du quinquennat, le contre-pouvoir d’une Assemblée nationale monocolore. Face à l’inexpérience des députés de la majorité et à l’incompétence démontrée par certains d’entre eux depuis le début de leur mandat, le sérieux, le savoir-faire et la connaissance de nos institutions de nos Sénateurs sont autant de gages de stabilités et d’éléments rassurants pour le contrôle du Gouvernement et la nature des réformes qui seront engagées. Cette victoire de la droite et du centre permettra, grâce aux Sénateurs de la majorité du Président Larcher, de défendre nos collectivités face au désengagement de l’État. Après avoir privé nos collectivités de 29 milliards d’euros avec François Hollande, l’exécutif veut leur imposer encore 13 milliards d’euros d’économies les plaçant de facto dans une situation financière extrêmement compliquée. Ce sont autant d’investissements qui ne seront pas réalisés et d’emplois qui ne seront pas créés.
Jean-Claude Gaudin, maire (LR) de Marseille
La droite Républicaine et le Centre ont remporté très nettement, hier, les élections
sénatoriales, récoltant les bons résultats des élections municipales de 2014. Le groupe Les Républicains restera ainsi le plus important au sein de la Haute Assemblée et je m’en réjouis. Comme je me réjouis aussi de la très probable réélection de mon ami Gérard Larcher comme Président du Sénat, le 2 octobre 2017 prochain. C’est une excellente nouvelle pour le bicamérisme dans nos institutions. Rien ne doit se faire dans l’élaboration des lois au nom de l’idéologie, mais dans le pragmatisme et l’intérêt de nos concitoyens et de la France, qu’incarne le Sénat. C’est une belle journée pour les Républicains.