Publié le 22 mars 2017 à 19h56 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h45
Dans un territoire polycentrique tel que la Métropole Aix-Marseille-Provence (Marseille, Aix-en-Provence, Salon-de-Provence, Aubagne, Istres, Martigues…), caractérisé par une multitude de bassins de vie et d’emplois, l’amélioration des conditions de déplacement nécessite la mise en place de solutions complémentaires, multimodales et novatrices en termes de mobilité (voitures,TER, cars, covoiturage…). La priorité donnée aux bus sur autoroute, engagée sur l’axe Aix-Marseille depuis 2013 et qui s’étend désormais sur près de 5 km, constitue «une initiative efficace et innovante» qui fait figure d’exemple et contribue à faire évoluer le cadre réglementaire national. La Métropole en a d’ailleurs fait un élément essentiel de son Agenda de la mobilité métropolitaine. Cette opération consiste à réserver «une voie aux bus» sur les axes autoroutiers, là où la congestion le justifie. Elle permet d’améliorer immédiatement la fluidité de l’itinéraire pour les transports en commun, de fiabiliser les temps de parcours, de répondre plus efficacement aux besoins de mobilité des voyageurs et de développer une offre de transport collectif performante et donc attractive, en alternative à la voiture individuelle. Alors que l’efficacité de ce projet porté par l’État, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône et la Métropole Aix-Marseille-Métropole, est actuellement testée avec succès sur deux sections, avec des gains de temps significatifs (jusqu’à 10 minutes) et une véritable régularité aux heures de pointe, l’ambition de l’État et des collectivités partenaires est de prolonger la priorisation des bus sur autoroutes sur les 3 principales autoroutes métropolitaines. Dans cette perspective, ces opérations dites «voies bus» ont été inscrites au contrat de plan État-Région 2015-2020 pour un total de 30 millions d’euros partagés entre l’État, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, et la Métropole Aix-Marseille-Provence. Le préfet Stéphane Bouillon revient sur le dispositif «Premier élément de l’Agenda de la mobilité métropolitaine» et parle «d’une expérimentation rare. Une première fois en France » ste-215_prefet_bouillon.mp3 Mireille BIANCIOTTO