Publié le 30 octobre 2017 à 10h33 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h05
«Je suis scandalisée et j’ai peur pour ce qui se prépare», lance Michèle Rubirola, conseillère départementale 13, EELV, et médecin de santé publique dans un communiqué. Déclarant: «Je demande aux Françaises et aux Français de s’élever contre cette obligation vaccinale qui n’a aucun fondement scientifique, qui s’appuie sur le prétendu bénéfice ou la plus-value qu’il y aurait pour la santé de nos tout petits à imposer cette multivaccination à l’ensemble des nourrissons. Je suis médecin. J’ai la tête sur les épaules, je travaille maintenant dans le champ de la prévention et de la santé publique après 15 ans d’installation comme médecin de famille. Mais je ne cède pas à ces pseudos arguments de santé publique. Informer sincèrement, oui, obliger, non !» «J’ai appris ma pédiatrie (4 années d’étude supplémentaires), poursuit-elle, auprès de maîtres qui faisaient la part des choses entre le lobbying et le bénéfice pour les petits patients. Ne faire que ce qui est utile m’ont ils enseigné. Quel est l’apport de vacciner un tout petit contre l’hépatite B qui ne se transmet que par voie sexuelle et sanguine ? Si ce n’est d’avoir une population d’adolescents vaccinée. Et d’ici là, le petit devenu grand aura le choix de se vacciner, il peut choisir de se protéger sexuellement aussi. Pareil pour le pneumocoque, réservé autrefois aux personnes atteintes de fragilité respiratoire, immunodéprimé(e)s… Population à risque ! Ont-ils oublié ce principe avant d’agir ? Ah oui, la culpabilité ! Ils savent faire aussi.. » en ne me vaccinant pas je mets les plus faibles en danger. » Ce n’est pas faux. Alors qu’ils s’y mettent aussi à protéger les autres. Pas demander aux autres de faire ce qu’ils ne font pas.»
Et de fait considère: «Interdiction immédiate du glysphosate, des perturbateurs endocriniens, du diesel, des acides gras trans dans l’alimentation. Principe de précaution sur les nanoparticules.. Qu’ils favorisent l’agriculture biologique, qu’ils se battent contre les OGM, contre la mal bouffe. C’est ça une réelle politique de santé publique pour tous et non une obligation vaccinale dans un monde pollué vendu aux industriels de l’agro-alimentaire, des produits chimiques, de l’industrie automobile et de l’industrie pharmaceutique.»