Publié le 4 décembre 2017 à 17h07 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h04
Olivier de Mazières, préfet de police des Bouches-du-Rhône, et Frédéric Vigouroux, maire de Miramas, signeront le protocole d’installation de la première Cellule municipale d’échange sur la radicalisation (CMER) du département des Bouches-du-Rhône, ce mardi 5 décembre 2017 à 11 heures.
En matière de lutte contre la radicalisation, l’action préventive est essentielle, afin de repérer en amont les individus radicalisés ou en voie de radicalisation violente et d’éviter le passage à l’acte. Les maires, élus de proximité, ont un rôle essentiel à jouer dans ce domaine. Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a donc souhaité que les maires du département soient associés de manière plus étroite à la prévention de la radicalisation, via la mise en place d’un dispositif novateur : les cellules municipales d’échange sur la radicalisation (CMER).
L’objectif de ces CMER est triple :
-participer à la détection et au signalement des cas de radicalisation (sensibilisation, formation à la détection des signes de radicalisation, etc.) ;
-organiser les échanges d’informations entre la commune et l’Etat ;
-contribuer aux mesures d’accompagnement de certains individus, en appui de celles mises en œuvre au niveau départemental par la cellule d’écoute et d’appui aux familles sous l’égide de la préfecture de police, pour renforcer l’efficacité du dispositif.
Miramas -qui s’inscrit dans un programme global de prévention (contrat local de sécurité, CLSPD, etc.)- s’engage comme de nombreuses communes des Bouches-du-Rhône qui ont fait part de leur intérêt pour ce dispositif. Neuf CMER sont ainsi en cours d’installation, avec l’assistance d’un cabinet spécialisé mandaté par la préfecture de police.