Publié le 5 mai 2017 à 23h30 - Dernière mise à jour le 29 novembre 2022 à 12h30
Jean-Marie Cavada, proche conseiller d’Emmanuel Macron était jeudi soir à Marseille à l’invitation du Crif Marseille-Provence et de son président, Bruno Benjamin. Un moment intense dans cette campagne présidentielle, tant le propos a été fort. Dès ses premiers mots Jean-Marie Cavada rappelle être un enfant de la guerre, issu d’une famille de réfugiés espagnols disparus au début de la guerre et confié à l’Assistance publique. «L’école publique a fait de moi la personne que vous connaissez. La République m’a nourri, fait grandir, m’a appris et fait travailler». Alors, indique-t-il: «Toute ma vie j’ai été taraudé par deux choses: m’en sortir et redonner». Une présentation pour mieux expliquer ses engagements. Une manifestation lors de laquelle Caroline Pozmentier-Sportich, adjointe LR au Maire de Marseille en charge de la sécurité, vice-présidente de la région Paca a appelé: «au nom de ses valeurs, de son histoire familiale, de son père enfant caché, à voter Emmanuel Macron». Bruno Benjamin explique: «Nous vous avons invité car nous souhaitons que vous nous apportiez votre éclairage à quelques jours d’une élection primordiale, sur les enjeux, l’islamisme radical, l’antisémitisme, l’antisionisme des extrêmes» Clara Sabban est aux côtés de Jean-Marie Cavada, elle milite pour Emmanuel Macron. «Lycéenne, raconte-t-elle, je croyais que j’allais faire partie d’une génération heureuse jusqu’à… l’assassinat d’Ilan Halimi. Ce drame a représenté une rupture pour moi». Elle poursuit ses études à Sciences Po Paris, rejoint le mouvement « Nous Citoyens » de Jean-Marie Cavada. Puis, arrive Charlie Hebdo, l’hyper cacher. «Nous avons peur, en tant que Français et en tant que juifs, et, jusqu’à l’arrivée de Macron, j’ai eu peur».