Publié le 10 août 2013 à 21h23 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h07
Ce vendredi, Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, et, par ailleurs, candidate aux primaires socialistes à Marseille, était sur la plage de l’Huveaune pour dénoncer : « Le drapeau violet flotte trop souvent au-dessus de nos plages, il est temps de rendre aux Marseillais leur littoral. Il y a urgence. La situation se dégrade à tel point qu’une directive européenne sur la qualité des eaux de baignade pourrait fermer certaines plages marseillaises d’ici 2015 ». Exprimant dans le même temps sa volonté de rendre le littoral aux Marseillais. A ses côtés, Jean-François Friolet, Europe Écologie les Verts (EELV), et Sébastien Barles candidat à la candidature (EELV) qui explique: « Sur les questions environnementales nous serons là dès que des candidats PS ou PC nous le demanderont. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas des divergences entre nous et, bien sûr, ce que ne signifie pas pour nous un ralliement. Et, là, concernant le littoral, nous sommes devant un vrai problème ».
Pour la candidate aux primaires: « Il faut en finir avec le scénario qui veut que, suite à de violents orages, les eaux usées se retrouvent régulièrement dans la mer faute de bassin de rétention assez grand et de système de filtrage de l’Huveaune. Il faut mettre en place des schémas de dépollution et il faut aller très vite si l’on veut éviter la fermeture de nos plages. Et que l’on ne vienne pas dire que nous avons été pris en traître : la circulaire européenne date de 2006. Et puis, comment ne pas voir qu’il n’y a pas assez de plages à Marseille, que des piscines ferment, que d’autres sont en mauvais état ». Elle rappelle: « Je parle là pour les Marseillais. Mais, tout le monde reconnaît l’importance du tourisme dans l’économie locale. Qui peut croire que la fermeture des plages n’aura pas un impact terriblement négatif ? ». Assurant: « Si l’on veut éviter le pire, une politique volontariste s’impose. Il faut mettre les équipements aux normes ».
Sebastien Barles avance pour sa part: « La mer est un enjeu majeur. Nous sommes confrontés au rejet des eaux usées, aux problèmes d’hydrocarbure, aux boues rouges, sans oublier les métaux lourds à l’Estaque, au Nord de Marseille, mais aussi à l’Escalette, au Sud ». L’élu écologiste plaide pour la création de « trois bassins de rétention le long de l’Huveaune pour les eaux de pluie qui permettraient d’avancer sur la question des fortes pluies et cela pour un coût qui ne serait en rien astronomique. Il faut d’autre part redimensionner la station d’épuration et mettre en place un moratoire sur le rejet des boues rouges ».
Michel CAIRE