Publié le 13 juin 2017 à 8h31 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 16h55
Une nouvelle édition du Prix du polar marseillais 2017, organisée par l’association du cours Julien avec le barreau de Marseille, vient de se tenir au sein du Conservatoire national de Région – place Carli.
Dix jeunes avocats du barreau de Marseille, se sont prêtés à l’exercice inédit de défendre un polar historique lors d’une plaidoirie de cinq minutes. Ils ont captivé les participants et démontré l’étendue de leur excellence oratoire dans le cadre de ce procès fictif. Leur mission, paradoxale, était de défendre leur client afin qu’il soit reconnu «coupable » d’avoir écrit le meilleur polar de l’année. L’audience publique a duré deux heures. A son issue, le jury de l’éloquence présidé par le Bâtonnier Geneviève Maillet s’est retiré et a délibéré, non sans difficulté, pour choisir les lauréats du concours d’éloquence parmi les 10 avocats talentueux.
1er prix de l’éloquence : Me Julia Cavé
Me Julia Cavé a réussi la mission et a remporté le 1er prix de l’éloquence décerné par le jury l’éloquence du barreau de Marseille pour sa brillante plaidoirie. L’avocate a défendu l’ouvrage « Block 46» de Iohana Gustawson. L’écrivaine s’est aussi distinguée par ses latents littéraires puisqu’elle a été reconnue « coupable » du meilleur ouvrage de l’année et a reçu le prix du polar marseillais 2017.
2e ex-æquo : Me Marion Taupenas et Me Rémi Desbordes
-Me Marion Taupenas pour sa plaidoirie en défense de «Bonaparte et la machine infernale» de Hubert Prolongeau ;
– Me Rémi Desbordes, 2e lauréat du concours du stage 2017 pour «Les corbeaux de la mi-automne» de Than Van Tran-nhut ;
3e prix : Me Joanne Dakessian
Me Joanne Dakessian pour sa plaidoirie en défense de «De Gaulle, Van Gogh, ma femme et moi » de Jean-Jacques Reboux .