Publié le 15 février 2021 à 9h40 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 20h18
La ministre du Travail Élisabeth Borne Vient d’annoncer dans un communiqué ce lundi 15 février que l’aide exceptionnelle de 900 euros mise en place en novembre, pour lutter contre la crise liée au Covid-19, sera prolongée de trois mois, jusqu’à la fin mai.
Cette aide, qui a déjà bénéficié à 400 000 personnes, permet à toutes celles qui ont travaillé au moins 138 jours en CDD ou en intérim (soit plus de 60% du temps de travail annuel) en 2019, mais qui n’ont pas pu travailler suffisamment en 2020 pour recharger leurs droits à l’assurance-chômage du fait de la crise sanitaire, de bénéficier d’une garantie de revenu minimum de 900 euros par mois. Cette aide devait initialement couvrir les mois de novembre, décembre, janvier et février.
Documents complémentaires à fournir de la part de 100 000 bénéficiaires potentiels
«Plus de 400 000 personnes en ont d’ores et déjà bénéficié au titre des mois de novembre et décembre parmi lesquelles 165 000 jeunes de moins de 30 ans», indique le ministère. Les premiers versements de l’aide ont été effectués le 5 février, au titre des mois de novembre et décembre. La prime au titre de janvier sera versée entre le 21 et le 24 février, celle de février fin mars. Le dernier versement, au titre du mois de mai, aura lieu en juin.
Cette aide avait été annoncée fin novembre par Jean Castex et doit bénéficier notamment aux saisonniers ou travailleurs de l’événementiel. Pôle emploi a également adressé un courrier à plus de 100 000 bénéficiaires potentiels qui doivent encore fournir des documents complémentaires pour pouvoir percevoir cette aide. «Avec cette prolongation, ils pourront donc bénéficier d’un revenu minimum mensuel garanti par l’État de 900 euros pendant 7 mois», souligne la ministre qui parle d’une aide «d’un montant de plus d’un milliard d’euros».
A.C.