Covid-19. Les hôpitaux des Alpes-maritimes ne parviennent plus à gérer l’afflux de malades

Publié le 21 février 2021 à  11h27 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h23

Avec un taux d’occupation en réanimation de 95,7% au 14 février, les hôpitaux des Alpes-Maritimes font face à un afflux de patients qu’il devient difficile de gérer, bien supérieur à celui observé lors du premier confinement, au printemps 2020. A Nice, impossible de traiter tous les patients : plusieurs malades ont dû être évacués vers des hôpitaux de villes voisines. Un patient d’Antibes a ainsi été évacué vers Marseille, d’autres personnes hospitalisées à Grasse et Cannes ont également dû être transférées. «On ne peut pas attendre d’être à 100% d’occupation » pour envisager les transferts de patients, estime Carole Ichai, cheffe du pôle anesthésie-réanimation-urgences au CHU de Nice. Pour elle, la situation s’avère « très tendue et très préoccupante » avec un « flux entrant supérieur au flux sortant».

En réaction, le président du conseil départemental, Charles-Ange Ginésy, a demandé, sur Twitter, un renfort de la vaccination dans les Alpes-Maritimes, comme cela a été le cas en Moselle. Il évoque des centres de vaccination utilisés à seulement « 10% de leur capacité ». Au total, 41 202 personnes ont reçu une première injection dans les Alpes-Maritimes depuis le début de la campagne de vaccination.


La rédaction

Articles similaires

Aller au contenu principal