Publié le 8 septembre 2017 à 22h09 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h37
Alain Gargani, Président de la CPME (Confédération des PME) 13 est un élu heureux après la publication des ordonnances du gouvernement réformant le droit du travail. Pour ce représentant des patrons, «la voix des TPE, PME et des indépendants a été entendue» avant de citer ce qu’il nomme comme «de belles avancées»: • «Plus de jackpot» aux prud’hommes, le chef d’entreprise n’aura pas son affaire requalifiée pour «une étourderie» car désormais «le fond prévaut sur la forme». Il perdra moins de temps puisque la saisie du Tribunal par le salarié se fera dans le délai d’un an contre 2 auparavant. • Un dialogue social dans l’entreprise sans apport de syndicalistes extérieurs qui selon lui «n’ont pas la vision d’une petite entreprise». • Et enfin, «les branches ont l’obligation de considérer les TPE, PME» et de les associer à leurs négociations, ce qu’il trouve normal rappelant que « les TPE, PME sont le lieu principal des embauches». En ce qui concerne la réforme du RSI, la CPME 13 craint «une hausse des cotisations» lors du passage des indépendants au régime général et demande «une liberté de cotisation pour le chef d’entreprise», pour le risque maladie ou accident du travail. Selon Alain Gargani, «le chef d’entreprise n’est jamais malade et vient travailler avec 40 de fièvre». Il dévoile avoir appris de gestionnaires du RSI, qu’«il y a un véritable trésor de guerre», est-ce à dire 915M€ de bénéfice et 17 milliards pour les retraites et assure que la CPME sera «vigilante pour que toute cette masse leur revienne et ne serve pas à renflouer les caisses du régime général déficitaires ». Entretien avec Alain Gargani, Président de la CPME 13 ste-004_alain_gargani_cpme13_7_09_17.mp3 Nicole Richard-Verspieren, vice-présidente de la CPME13, commerce et vice-présidente de la CCI Marseille Provence aborde pour sa part la question du travail le dimanche dans la zone touristique de Marseille, c’est à dire son centre ville, qu’elle connaît comme élue et comme commerçante. En 2013, explique-t-elle, il y a eu une levée de bouclier des commerçants du centre-ville parce qu’il leur était impossible d’ouvrir le dimanche faute de clients et donc de chiffre d’affaires…. ste-005_nicole_richard_verspieren_cpme13_7_09_17.mp3 Mireille BIANCIOTTO