Publié le 1 février 2018 à 10h49 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h03
Le 23 janvier dernier à l’occasion de la conférence de presse qui s’est tenue à l’institut des maladies génétiques Imagine à Paris, en présence de son président le Pr Arnold Munnich, de son directeur le Pr Stanislas Lyonnet, du Pr Jean-François Mattei et de M. Christian Cottet, Directeur Général de l’AFM, les fondateurs de Giptis (Genetics Institute for Patients, Therapies, Innovation and Science) ont alerté le grand public sur les freins que connaît le projet d’institut face au désengagement de l’AP-HM d’attribuer un terrain sur le campus hospitalo-universitaire de la Timone. Depuis cette conférence de presse, le projet Giptis a vu la communauté médicale, les collectivités, les institutions partenaires, les associations de malades et les entreprises du territoire confirmer leur soutien fort au projet et se mobiliser. L’équipe Giptis «les remercie pour leur engagement et leur rôle dans l’avancée du projet. L’appel à soutien
(change.org/p/créons-giptis) a d’ores et déjà obtenu près de 9 000 signatures et près de 200 000 personnes ont vu, lu et partagé les publications de Giptis sur les réseaux sociaux.» Grâce à cette forte mobilisation, les échanges reprennent avec l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (APHM) qui s’est engagée le mardi 30 janvier à organiser au plus tard le 9 février prochain une réunion de travail. «La communauté médicale et scientifique ainsi que l’équipe Giptis accueillent cette proposition positivement.
Toutefois, Giptis a pour cela besoin de la confirmation ferme et définitive de l’octroi de la parcelle attribuée en 2015. Il ne reste que 10 semaines pour engager le projet dans le processus d’approbation de la Banque Européenne d’Investissement et confirmer ainsi les 22 millions d’euros auxquels le projet est éligible. Un changement de foncier à ce stade si tardif signifierait : un recul de 4 années pour les malades atteints de maladies génétiques rares, la refonte totale du projet (architectural, économique et financier), la perte de plusieurs millions d’euros et la perte de cette formidable
opportunité de financement européen. Sur le terrain promis à Giptis se trouve la pharmacie de l’AP-HM dont le bâtiment est devenu inadapté. Créer Giptis et doter l’AP-HM d’un projet ambitieux et moderne pour la pharmacie est possible. Sur la base d’un engagement ferme de l’AP-HM d’octroi de la parcelle, l’équipe s’engage à tout mettre en œuvre pour travailler de concert sur ces deux projets indispensables pour les malades et le rayonnement de l’excellence de la communauté scientifique et médicale du territoire.» L’équipe de rappeler qu’il s’agit de l’espoir pour 3 millions de personnes en France touchées par les maladies rares. «Cet institut, privé à but non lucratif, repousse les frontières traditionnelles de la médecine via un modèle de
collaboration et de financement inédits et vertueux plaçant la personne malade au cœur de la démarche.»
Giptis doit réunir en 2020, à Marseille, en un lieu unique : • 150 professionnels de santé • 350 chercheurs français et internationaux • Les institutions publiques incontournables de soin, d’enseignement et de recherche • 12 entreprises de biotechnologies et industriels du médicament • Des experts du développement du médicament • Les associations de malades • L’ensemble des acteurs économiques du territoire |