Publié le 3 novembre 2017 à 20h06 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h43
Ils étaient 15 auteurs à briguer le Prix Goncourt, 8 encore la semaine dernière et, plus que quatre pour la finale, deux femmes, deux hommes qui, outre cette parité bienveillante ont en commun de concourir pour le plus prestigieux des prix. On retrouve Yannick Haenel «Tiens Ferme Ta Couronne» (Gallimard), Véronique Olmi pour son livre qui retrace la vie de «Bakhita» enlevé à l’âge de 7 ans au Darfour qui, après avoir été esclave, deviendra religieuse et sainte (Albin Michel); Alice Zeniter petite fille de harkis, raconte l’histoire d’une famille courant sur trois générations entre l’Algérie et la France «L’art de Perdre» (Flammarion) et Eric Vuillard pour «L’Ordre Du Jour» (Actes Sud). Pour le prix Renaudot qui sera remis comme le Goncourt le 6 novembre l’allègement est plus marqué : Philippe Jaenada et sa «Serpe» (Julliard) passionnante enquête sur un crime jamais élucidé est écarté du Renaudot mais reste en finale du «Femina» et de «l’Interallié» ; quittent également Le Renaudot «Les Vacances» livre de Julie Wolkenstein (POL) et celui de Kaouther Adimi «Nos Richesses» (Seuil) Les 5 romans désormais en lice sont : «Le fou du Roi» de Mahi Binebine (Stock) ; le livre passionnant d’Olivier Guez qui retrace la cavale en Amérique du Sud du médecin-tortionnaire à Auschwitz «Josef Mengele» (Grasset) ; «Fief » de David Lopez (Seuil); «Le songe du Photographe» de Patricia Reznikov (Albin Michel) et «Nos années rouges» de Anne Sophie Stefanini (Stock)
Christine LETELLIER