Publié le 22 avril 2018 à 21h30 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 14h58
Alors que le groupuscule d’extrême droite a bloqué le col de l’Echelle samedi 21 avril, de nombreuses voix à gauche ont dénoncé la réaction insuffisante de Gérard Collomb et de la préfecture. Cette dernière a simplement indiqué « suivre les opérations » quand le ministre s’est contenté de regretter des « gesticulations » via un communiqué.
ℹ️@gerardcollomb condamne les provocations & incidents survenus ce week-end dans les Hautes-Alpes et rappelle la volonté de l'Etat de combattre ceux qui souhaitent faire échec aux ctrls des frontières comme ceux qui prétendent se substituer aux forces de l’ordre ds ces missions pic.twitter.com/I7MYqbjn6L
— Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) 22 avril 2018
De son côté, le président de France Terre d’Asile Pierre Henry, a appelé à « la dissolution de cette milice d’extrême droite ». Ce n’est pas la première fois qu’est ainsi demandée la dissolution du groupuscule. En 2017, dans une tribune publiée sur le Huffington Post, les eurodéputés socialistes l’avait réclamée au ministre Gérard Collomb, sans obtenir de réponse. «Les réunions qu’ils organisent sont des incitations publiques à la haine et à la violence», écrivaient-ils notamment.
Imaginez le sort d’un migrant dans les Alpes selon qu’il tombe sur une milice fasciste ou l’humaniste @CedricHerrou .
Or les uns ont le droit à la mansuétude de l’état et l’autre au harcèlement judiciaire du même état . #PJLAsileImmigration #DelitDeSolidarite— Stephane Peu (@stephane1peu) 22 avril 2018
En France, on peut dire que les #grévistes #cheminots prennent en «otage» les usagers quand ils défendent le #servicepublic et dans le #memetemps qualifier «le #blocage des migrants» dans les #Alpes de #GénérationIdentitaire de #gesticulation. Ça sent pas bon ! #honte
— Fabien Gay (@fabien_gay) 22 avril 2018
Communiqué de la société de location d’hélicoptère
Anna CHAIRMANN