Publié le 31 août 2018 à 20h51 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 14h56
-8 millions doivent en priorité revenir à l’éducation. Une telle somme permettrait d’augmenter de près d’un tiers le budget investissement dans nos écoles ! Ce serait l’équivalent d’une école neuve inaugurée chaque année.
-8 millions doivent ensuite venir en soutien aux activités sportives, artistiques et culturelles des petits Marseillais. Avant la réforme des TAP, seulement 20% des enfants pratiquaient une activité extra-scolaire. Les associations et les acteurs d’éducation populaire pourraient ainsi lancer un grand plan de l’école du mercredi. Cela représenterait quasiment 50% d’augmentation du budget d’aide au monde associatif, et la continuité des actions extra scolaire, vecteur d’égalité ! Par ailleurs, cela constituerait un début de solution pour les centaines d’animateurs qui, bien que formés, se retrouvent aujourd’hui sans emploi.
-Les 8 millions restant doivent être rendus aux Marseillais. Si on a réussi à augmenter les impôts pour les TAP, on devrait réussir à les baisser en supprimant les TAP. Directement via des baisses de tarifs ou d’impôts, ou indirectement via des budgets participatifs, cet argent doit leur être rendu.
-Enfin, cette rentrée scolaire se fera sous le signe de l’inquiétude pour de très nombreux enseignants, parents d’élèves, mais également contribuables, professionnels du bâtiment ou artisans Marseillais qui redoutent l’Armageddon scolaire, fiscal et économique que constitue le plan de PPP des écoles Marseillaises.»