Publié le 18 novembre 2017 à 11h41 - Dernière mise à jour le 29 novembre 2022 à 12h30
Christophe Castaner, marcheur de la première heure, a pris les rênes de la République en marche, pour un mandat de trois ans, ce samedi, à Chassieu, près de Lyon. Seul candidat en lice, plébiscité par les cadres et les militants, ce proche d’Emmanuel Macron a été désigné à l’unanimité moins deux abstentions. Ses nouvelles fonctions, non rémunérées, vont l’obliger à abandonner au moins le porte-parolat et certains pousseraient même pour un départ du gouvernement en jugeant «sa casquette de chef de parti incompatible avec son secrétariat d’État». Si tel est le cas Christophe Castaner retournerait alors sur les bancs de l’Assemblée nationale, comme député des Alpes-de-Haute-Provence. Christophe Castaner, c’est aussi celui qui, tête de liste PS aux régionales, déclare à l’issue du 1er tour du scrutin : «L’heure est grave. Le score atteint par le Front National est une menace pour les valeurs de la République. (…) Avoir le sens des responsabilités c’est se retirer» et a appelé «le peuple de Provence-Alpes-Côte d’azur à la résistance».
Anna CHAIRMANN