Publié le 19 novembre 2017 à 18h36 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h47
Au cours de sa 21e session, le Conseil Iter a analysé les données issues des nouvelles méthodes de mesure de la performance ainsi que les conclusions de l’audit («Management assessment ») réalisé en 2017. Le Conseil a confirmé qu’en dépit de son extraordinaire complexité technique, le programme demeure sur la voie du succès. Les membres du Conseil ont unanimement réaffirmé l’importance des objectifs et des enjeux d’Iter.
Étapes techniques et programmatiques
Depuis le 1er janvier 2016, la totalité des 26 étapes (Project milestones) fixées par le Conseil ont été franchies dans le strict respect du calendrier global du programme. Dans les quelques cas où le franchissement d’une étape laissait anticiper un retard, même léger, des mesures compensatoires ont été prises pour le rattraper et continuer de respecter le calendrier conduisant au Premier Plasma. Ces actions confirment «la maturité» des pratiques de gestion des risques mise en œuvre par Iter Organization.
–Des mesures de performance effectives : le Conseil s’est également félicité de l’adoption par Iter Organization de méthodes de mesure de performance rigoureuses pour quantifier le progrès en matière de construction, de fabrication, d’assemblage et d’installation. Pour chaque bâtiment, système ou élément en cours de fabrication, le programme dispose désormais de données précises sur leur état d’achèvement. Ainsi, la fabrication des éléments nécessaires à la production du Premier Plasma est réalisée à hauteur de 61% et l’ensemble des travaux de construction à hauteur de 49%, y compris les activités d’assemblage et d’installation qui incombent à Iter Organization.
–Audit de gestion 2017: le Conseil a pris note du récent audit de gestion 2017, centré sur l’analyse de la capacité d’Iter Organization à conduire le programme au succès.
–Soutien des Membres d’Iter : le Conseil a poursuivi ses discussions informelles, prenant acte des efforts engagés par chacun des Membres pour relever différents défis et, notamment, pour assurer la validation de la feuille de route budgétaire conformément aux conclusions du 19e Conseil au mois de novembre 20161. Les Membres du Conseil ont réaffirmé leur conviction qu’Iter recouvre un intérêt, des objectifs et des enjeux majeurs et se sont engagés à continuer d’œuvrer ensemble pour assurer son succès.
Le Conseil a exprimé sa reconnaissance au président sortant, le professeur Won Namkung (Corée), pour sa compétence et son dévouement et félicité M. Arunkumar Srivastava (Inde) appelé à lui succéder au 1er janvier 2018. Le Conseil a également félicité l’ensemble de l’équipe Iter à travers le monde – Iter Organization et les sept Agences domestiques- «pour la qualité de leur performance et leur engagement commun dans un mode de collaboration qui conduit le programme vers le succès.
Le Conseil continuera de veiller activement au maintien de la performance du programme et d’apporter le soutien requis à la poursuite de ses succès.»
iter.org
Contexte Conçu pour démontrer la faisabilité scientifique et technologique de l’énergie de fusion, Iter sera la plus grande installation expérimentale de fusion jamais construite. La fusion est à l’origine de l’énergie du Soleil et des étoiles : quand des noyaux d’atomes légers fusionnent pour former des noyaux plus lourds, une grande quantité d’énergie est libérée. La recherche sur la fusion vise à maîtriser une source d’énergie à la fois sûre, fiable et respectueuse de l’environnement. Iter est également une entreprise de coopération scientifique internationale sans équivalent. La contribution de l’Europe représente à peu près la moitié du coût de construction; les six autres Membres engagés dans cette entreprise (la Chine, l’Inde, le Japon, la République de Corée, la Fédération de Russie et les États-Unis) contribuent à part égale à l’autre moitié. Iter est en cours de construction à Saint-Paul-lez-Durance, en France, dans le département des Bouches-du-Rhône. |