Les statisticiens disent ce matin que la malédiction continue. Après ce partage des points obtenu aux forceps, hier soir, au Matmut Atlantique de Bordeaux, l’Olympique de Marseille reste sur trente-trois matches sans victoire dans la capitale de l’Aquitaine. Mais il est objectif de préciser, qu’après une première période laborieuse qui avait mal commencé avec une passe en retrait mal ajustée de Zambo Anguissa vers Rami, provoquant ainsi l’ouverture du score par Nicolas De Préville, ce match nul obtenu à la fin du temps additionnel tient presque du miracle. Plus agressifs au milieu de terrain, les Bordelais pressaient les Marseillais et les gênaient dans les relances. Les Girondins auraient pu bénéficier d’un pénalty pour une faute sur Sankaré. Mais l’arbitre, Mr Millot, ne l’accordait pas aux joueurs de Jocelyn Gourvenec. Dimitri Payet, hors sujet, était remplacé par Maxime Lopez à l’entame de la deuxième période. L’absence de Luiz Gustavo suspendu, avait des conséquences sur le niveau du jeu des Olympiens. Rudi Garcia associait Valère Germain à Kostas Mitroglou, maladroit face au but. L’arbitre allait siffler la fin du match lorsqu’un coup franc tiré par Mandanda était prolongé de la tête par Rolando qui trouvait la tête de Germain. Le fils de Bruno prolongeait le ballon de la tête pour Mitroglou qui perdait le contrôle du ballon mal renvoyé par la défense bordelaise. Morgan Sanson reprenait le ballon et battait Benoît Costil, impuissant.
Malgré du déchet technique dans le jeu, cette équipe, comme à Nice, à Strasbourg et à Lille, a des vertus morales. Sa combattivité lui permet de gagner des points précieux dans la course pour le podium de la Ligue 1. Prochain match, dimanche prochain à 17 h, face à Guingamp à l’Orange Vélodrome.
Gilbert DULAC