Publié le 22 décembre 2018 à 22h25 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h44
«Au cours d’une enquête en deux temps, l’Unité des enquêtes d’Al Jazeera s’est mise à découvert pour révéler l’extrême-droite française et a mis au jour des liens secrets entre des extrémistes violents et l’un des plus grands partis politiques français. Marine Le Pen a récemment changé le nom du Front national dans le cadre des efforts visant à réformer l’image du parti et à le rendre plus acceptable pour les électeurs français. Cependant, un journaliste d’Al Jazeera découvre des liens étroits entre les responsables politiques du parti de Le Pen et Géneration Identitaire (GI), un mouvement de jeunesse d’extrême droite voué à l’expulsion des musulmans d’Europe. Les militants du GI sont secrètement filmés des passages à tabac et de saluer les nazis. Aurélien Verhassel, dirigeant de la branche GI de la ville française de Lille, a des convictions pour violence mais recrute toujours des militants d’extrême droite pour occuper des postes politiques pour le parti de Le Pen. Les membres élus du parti de Le Pen au Parlement européen sont également surpris en train de déclarer leur soutien à Géneration Identitaire et à sa politique anti-musulmane.» « Generation Hate » est produit et réalisé par Lee Sorrell.
Dimanche, la chaîne qatarie Al-Jazeera a diffusé la seconde partie de Generation hate, son enquête sur le milieu identitaire Lillois et son repaire, le bar La Citadelle. Là encore, l’enquête s’attache à montrer qu’il existerait des liens entre la mouvance identitaire et le parti de Marine Le Pen, le Rassemblement national. Dans le premier épisode, des actes et propos filmés en caméra cachée par le journaliste infiltré avaient suscité un certain émoi, notamment auprès de la maire de Lille, Martine Aubry. Celle-ci avait écrit au préfet pour réclamer la fermeture du club privé la Citadelle. Saisi par le préfet du Nord, le parquet de Lille avait ouvert une enquête préliminaire, confiée à la sûreté urbaine de Lille…