Publié le 1 janvier 2019 à 12h46 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h44
Vainqueur de l’élection présidentielle brésilienne fin octobre, le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro devient officiellement le nouveau chef de l’État, ce mardi 1er janvier. Avant son élection, il promettait notamment de libéraliser l’accès aux armes à feu, de faciliter les projets industriels en Amazonie et de « nettoyer le pays des marginaux rouges ». Une nouvelle année qui s’annonce sombre pour le peuple brésilien…
Flou, imprécis et vague… Ce sont les mots utilisés par la presse brésilienne (et internationale) pour qualifier le programme de Jair Bolsonaro, élu président du Brésil fin octobre avec environ 56% des voix, et officiellement investi chef d’État ce mardi 1er janvier. Hyperconservateur, qualifié de « Trump tropical », cet ancien capitaine de l’armée, ouvertement nostalgique de la dictature militaire (1964-1985) -une époque qu’il qualifie de « démocratique »-, s’est fait connaître pour ses multiples dérapages sexistes, racistes et homophobes.
Son slogan ? « Le Brésil au-dessus de tout, Dieu au-dessus de tous ». Une référence « assumée » au Deutschland über alles (« l’Allemagne au-dessus de tout »), l’hymne nazi, selon Maud Chirio, historienne spécialiste de l’histoire contemporaine du Brésil et maître de conférences à l’université de Paris-Est Marne-la-Vallée. S’il fait 81 pages, le programme (PDF, en portugais) du candidat d’extrême droite « reste peu détaillé » : « C’est un choix assumé, Jair Bolsonaro et son équipe expliquent qu’ils ne voulaient pas être attaqués sur les détails par leurs adversaires donc ils n’ont pas souhaité le dévoiler en intégralité », explique l’historienne, interrogée par franceinfo avant le second tour.
Cet article de franceinfo, à lire absolument, revient sur les différentes mesures annoncées par le nouveau chef de l’État sur la sécurité, l’économie, l’éducation, l’environnement…