Publié le 1 février 2019 à 20h27 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h43
François Bernardini, maire d’Istres, vice-président de la métropole Aix-Marseille-Provence, Président du Conseil de Territoire Istres-Ouest Provence indique dans un communiqué : «Depuis quelques mois, les équipes qui travaillent à l’implantation d’une filière industrielle liée aux dirigeables sur le site du pôle aéronautique d’Istres s’affairent à l’obtention des autorisations préalables nécessaires, notamment en lien avec la proximité de la Base Aérienne 125. Avec le Sous-Préfet d’Istres mais aussi d’autres élus locaux et nationaux concernés par le projet, nous avons souhaité alerter le Ministère des Armées sur les conséquences d’un éventuel retard. Une réunion s’est donc déroulée le 21 janvier 2019 à l’Hôtel de Brienne avec les responsables du Ministère des Armées pour échanger sur les opportunités et les difficultés posées par le projet. Je m’y suis rendu en qualité de vice-président de la métropole Aix-Marseille-Provence et Président de la SPL gérant les actifs du pôle aéronautique, accompagné des députés d’Istres, Monica Michel et Pierre Dharréville et du conseiller régional Philipppe Maurizot. A l’issue de cette rencontre et à notre grande satisfaction, il a été décidé la mise en place d’une équipe projet étatique, dont le mandat est d’étudier avec les Élus, toute option de travail prenant en compte les règles de sécurité et de Sûreté liées aux activités de la BA 125. Composée de la sous-préfecture et d’experts du Ministère des Armées et animée par la Direction de la Protection des installations, moyens et activités de la Défense, cette équipe d’experts comprend la Direction de la Circulation Aérienne Militaire (Dircam), la Direction Générale de l’Armement (DGA/EV) et l’Etat Major de l’Armée de l’Air (Emaa). Ses travaux débutent dès à présent et permettront de cadrer un cahier des charges. Ce travail en mode projet, s’il ne se substitue en aucun cas aux démarches officielles vers les autorités préfectorales, illustre néanmoins la volonté de tous les acteurs de voir lever le plus rapidement possible les réserves qui freinent encore, sans en aucun cas la remettre en question, la mise en œuvre de la deuxième phase du « pôle aéronautique d’Istres ». La première, consistant à la réhabilitation du hangar Mercure, étant largement avancée puisque les premiers locataires s’y installeront en avril prochain.»