Conseil municipal de Marseille du 4 février : un amendement présenté par les élus socialistes, communistes, écologistes et apparentés

Publié le 3 février 2019 à  22h21 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h43

Dans un communiqué les élus socialistes, communistes, écologistes et apparentés annonce présenter un amendement sur le Rapport 47qui concerne l’approbation de la convention de gestion de service entre la Ville de Marseille et la Métropole Aix-Marseille Provence pour la mise en œuvre des travaux et des relogements d’office par les concessionnaires de l’Éradication de l’Habitat Indigne
L’amendement
Article 1
Après l’article 1, ajouter un article ainsi rédigé :
« Les opérations de relogement se feront dans le cadre d’une charte du relogement,
document cadre contraignant co-construit avec les personnes délogées, les collectifs
citoyens, les associations et les pouvoirs publics
»
Exposé des motifs
«Depuis le 5 novembre 2018, plus de 2 000 Marseillais ont été́ évacués de leur
domicile, faisant ainsi de la crise du logement que traverse notre ville une crise
inédite par son ampleur. Les obligations du cadre législatif ordinaire sont sous-dimensionnées pour répondre à la crise sans précédent que traverse Marseille. Hébergement, restauration, déplacements, relogement, aide matérielle, sanitaire,
psychologique, financière, juridique : l’absence de cadre précis dans les opérations
de gestion de cette crise a suscité des mécontentements nombreux et légitimes. Par ailleurs, pour ne pas avoir entendu ceux qui, experts, citoyens, collectifs,
associatifs, journalistes, élus, avaient depuis des années alerté et demandé des
actes dans l’éradication de l’habitat indigne, les pouvoirs publics ont généré une
méfiance tout aussi légitime. Aujourd’hui les pouvoirs publics, à commencer par notre institution, ne sont plus à même de pouvoir prétendre résoudre seuls ces problèmes.
Marseille a la chance d’avoir une société civile engagée et prête à participer à la co-construction de politiques publiques. Des citoyens mobilisés aux collectifs organisés,
en passant par un monde associatif depuis longtemps reconnu, tous réclament d’être
associés aux prises de décisions qui les concernent. Pour sortir du flou et d’une défiance légitime, nous proposons donc que soit formalisée une charte du relogement, et qu’elle soit co-construite avec les premiers concernés et leurs représentants.
Désormais, si les priorités doivent changer, il en va de même pour la méthode.
»

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