Publié le 26 avril 2019 à 10h04 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h41
Christian Estrosi, maire de Nice, président de la Métropole Nice Côte d’Azur, président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur réagit dans un communiqué à la suite de l’intervention du Président de la République : «Si on peut partager un certain nombre de constats, nul n’était besoin d’un grand débat pour cela. En effet, alors que le diagnostic correspond à ce que nous exprimons depuis longtemps avec de nombreux maires et élus locaux, les mesures demeurent imprécises et l’agenda incertain. La réindexation des petites retraites répond à une exigence que nous avons portée et défendue, mais qui n’est pas suffisante pour améliorer sensiblement le pouvoir d’achat de nos aînés. Je regrette que les nombreuses propositions que j’ai faites en faveur du pouvoir d’achat, comme par exemple l’encadrement des marges sur les produits de première nécessité, ne soient pas reprises. En ce qui concerne une nouvelle étape de décentralisation, il est temps de passer de la parole aux actes. Les collectivités sont les premiers acteurs du quotidien auprès des citoyens et compensent déjà l’éloignement des services de l’État. Nous n’avons pas besoin de plus d’État sur les territoires mais de davantage de confiance envers les élus locaux. Je salue la volonté de bannir les financements étrangers des lieux de cultes et demande l’application immédiate et concrète d’une telle mesure. En effet, alors qu’une enquête judiciaire a révélé de tels financements à Nice en faveur de la Mosquée En Nour, aucune action en ce sens n’a été prise par les services de l’État malgré mes demandes récurrentes. Je ne peux que regretter qu’au terme de ce débat, le Président de la République n’offre pas aux Français la possibilité de se prononcer dans le cadre d’un référendum sur ce qu’ils attendent tant en matière institutionnelle qu’en matière de pouvoir d’achat. J’appelle enfin au retour de l’autorité de l’État en donnant aux forces de l’ordre les moyens d’agir afin que comportements auxquels nous avons assistés ne soient plus tolérés.»