Publié le 12 juin 2019 à 23h22 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h40
Il y a deux ans, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur lançait, sous l’égide de son Président Renaud Muselier, la stratégie Méditerranée du futur, avec le soutien du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et de plus de trente délégations euro-méditerranéennes.
Véritable relance d’une stratégie pour la Méditerranée partant des collectivités territoriales du bassin, cette dynamique a permis d’aboutir à plus de quarante projets concrets dans les domaines de la lutte contre le réchauffement climatique, la jeunesse ou encore la formation. Dans la continuité de cette démarche, et à deux semaines du Sommet des Deux Rives, Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur conduira du 13 au 17 juin une délégation d’élus régionaux, et de décideurs économiques, culturels, universitaires et de spécialistes de l’environnement au Liban et en Égypte. Le Président de la Région, ancien Secrétaire d’État aux affaires étrangères de Jean-Pierre Raffarin, sera ainsi reçu par les plus hautes autorités libanaises, avec notamment le Président de la République Michel Aoun, le Premier Ministre Saad Hariri ou encore le Président du Parlement Nabih Berri. «Lorsqu’on a un nom comme Provence-Alpes-Côte d’Azur en Méditerranée, on détient une responsabilité tout à fait particulière. Le rayonnement de la France et de notre Région en Méditerranée est incontestable, et nous voulons avec l’ensemble de ma délégation perpétuer, voire renforcer cette dimension. L’idée que nous portons est simple : dans un bassin de vie millénaire aussi complexe, la diplomatie passe aussi par les territoires. Elle passe par des décideurs plus proches du terrain et des peuples, qui peuvent se parler même lorsque les États entre eux n’y arrivent plus. C’est pourquoi j’ai souhaité, dès 2017, consolider nos relations avec l’ensemble des Gouvernorats, Régions, Wilaya et Unions de municipalité qui ornent le bassin méditerranéen. Ce que je constate, au-delà de l’importance des projets que nous construisons ensemble, c’est que les plus hautes autorités de chaque pays que nous visitons y sont sensibles et choisissent de nous recevoir et nous entendre. C’est un témoignage de confiance essentiel car cette diplomatie territoriale ne peut pas se faire en rupture avec celle des États !» a déclaré Renaud Muselier.