Publié le 27 juin 2019 à 22h11 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h40
Deux attentats-suicides ont été perpétrés en fin de matinée, jeudi 27 juin, à Tunis. Les deux étaient dirigées contre les forces de l’ordre. Ils ont été revendiqués en fin de journée par la groupe État islamique, a rapporté l’organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes. Le bilan fait état d’un policier mort et de huit autres personnes blessées.
Depuis le Japon, où il est en visite, Emmanuel Macron « condamne fermement » ces attaques. « La France se tient aux côtés du peuple tunisien dans cette épreuve« , a écrit sur Twitter le chef de l’État.
Je condamne fermement les attentats qui ont touché aujourd'hui le cœur de Tunis. Toutes nos pensées vont aux victimes et à leurs proches. La France se tient aux côtés du peuple tunisien dans cette épreuve.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 27 juin 2019
Un premier kamikaze s’est fait exploser près d’une voiture de police, rue Charles-de-Gaulle, à proximité de l’avenue Habib-Bourguiba, très prisée des passants et des touristes. Peu après, un autre kamikaze a fait exploser sa charge près d’un commissariat de police dans le quartier d’El Gorjani, toujours dans la capitale tunisienne. Les auteurs n’ont pas encore été identifiés. Une année d’élections. Ces attaques surviennent à quatre mois de l’élection présidentielle qui a lieu mi-novembre. La Tunisie, qui dépend largement du tourisme, a relevé ses mesures de sécurité depuis une série d’attentats commis en 2015, dont l’attaque contre le musée du Bardo où 21 personnes ont été tuées, puis dans la station balnéaire de Sousse, qui a fait 38 morts.