Publié le 24 novembre 2019 à 20h42 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h37
A la suite des fortes intempéries survenues ce week-end dans le Var et dans les Alpes-Maritimes, Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de Régions de France, tient à rendre hommage aux victimes dans un communiqué . «C’est avec une vive émotion que j’ai appris le décès de deux personnes dans le Var et qu’une centaine de sinistrés sont à déplorer à la suite de cette catastrophe naturelle. En mon nom et au nom des habitants de la région Sud, j’adresse mes sincères condoléances à leurs familles et leurs proches. Je voudrais à cette occasion adresser mes remerciements aux sapeurs-pompiers et aux gendarmes qui, par leurs nombreuses interventions pleines de sang-froid et de professionnalisme, évitent heure par heure que le bilan ne soit plus lourd.» Par ailleurs, les fortes pluies de ces dernières heures ont partiellement inondé le Lycée Golf-Hôtel à Hyères. Une partie de l’internat, le gymnase, des salles de cours et la salle des professeurs sont touchés. «Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer et les dégâts matériels sont mineurs. Les services de la Région et la Sécurité civile interviennent depuis ce matin pour procéder au nettoyage des boues limoneuses à l’intérieur des bâtiments. Ces interventions pourraient durer plusieurs jours entrainant la fermeture du lycée à partir de lundi. Nous sommes en lien avec le Rectorat pour la réouverture dans les jours à venir», indique Renaud Muselier qui assure que la Région se tient aux côtés des Maires des territoires touchés par les inondations pour les accompagner dans la remise en état des équipements qui auront pu être endommagés. Nous allons ainsi débloquer une enveloppe d’aide exceptionnelle, jusqu’à 500 000 euros par commune, ainsi qu’un dispositif d’aides aux entreprises touchées. La coordination des différentes collectivités et de l’État, l’anticipation et les leçons retenues de la catastrophe de 2015 ont permis d’éviter un drame encore plus terrible. Il faudra travailler dans cette même ligne car les catastrophes se répètent à un rythme de plus en plus soutenu.»