Publié le 8 janvier 2020 à 8h44 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h30
Cinq jours après l’assassinat du général Qassem Soleimani par les États-Unis, l’Iran a répliqué, dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 janvier, en tirant des missiles contre deux bases abritant des soldats américains en Irak. Le Pentagone a annoncé que plus d’une douzaine de missiles avaient été lancés à 1h30 (23 heures mardi, heure de Paris) depuis l’Iran contre les bases d’Al Assad et d’Erbil, en Irak. Le commandement militaire irakien fait, de son côté, état de vingt-deux de missiles tirés sur son sol, sans faire de «victime parmi les forces irakiennes». «Entre 1h45 et 2h15 (23h45 et 0h15 en France), l’Irak a été bombardé par 22 missiles -dix-sept sur la base aérienne d’Aïn al-Assad (…) et cinq sur la ville d’Erbil- qui ont tous touché des installations de la coalition» antijihadistes menée par les États-Unis. Le président américain, Donald Trump, a déclaré qu’une estimation du nombre de victimes potentielles et des dégâts était en cours. Également présents en Irak, le Canada et le Royaume-Uni ont indiqué ne pas avoir subi de pertes lors de ces frappes.
Source Franceinfo
Dans un message publié sur Twitter, le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, a affirmé que son pays avait mené et « terminé » dans la nuit des représailles « proportionnées » après l’élimination par les États-Unis du général Qassem Soleimani. « Nous ne cherchons pas l’escalade ou la guerre », a-t-il insisté.
Iran took & concluded proportionate measures in self-defense under Article 51 of UN Charter targeting base from which cowardly armed attack against our citizens & senior officials were launched.
We do not seek escalation or war, but will defend ourselves against any aggression.
— Javad Zarif (@JZarif) January 8, 2020