Publié le 21 février 2020 à 13h01 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h30
Bruno Gilles candidat Sans étiquette à la mairie de Marseille annonce via un communiqué : «Ce jour, je prends la décision de suspendre mes activités d’affichage pour la campagne municipale jusqu’à l’affectation officielle des panneaux électoraux.» En effet, explique-t-il: mes équipes d’afficheurs ont fait l’objet de menaces graves et répétées par les colleurs de Martine Vassal. Aujourd’hui encore, une étape supplémentaire a été franchie. L’un de mes afficheurs a fait l’objet d’une agression physique violente à proximité de la Mairie des 4e et 5e arrondissements. En présence d’usagers effrayés, du personnel municipal a également été menacé après que les colleurs de Martine Vassal aient fait irruption dans la Mairie du 3e Secteur nécessitant l’appel à la force publique. De telles intrusions dans les bâtiments municipaux, prohibées par la loi, ont déjà eu lieu les semaines passées. À de multiples reprises, les têtes de liste de Martine Vassal dans les 4e et 5e arrondissements et leurs équipes de campagne se sont permis de pénétrer dans l’enceinte de locaux municipaux (Centres municipaux d’animation de Beausoleil et d’Hopkinson) et d’écoles du 3e Secteur (école élémentaire La Feuilleraie), tracts électoraux en main, afin d’y faire campagne auprès des usagers. Les agents municipaux de ces équipements publics ont dû intervenir personnellement pour leur faire quitter les lieux. Ce climat de plus en plus délétère devient insupportable et nuit non seulement à la qualité des débats de la campagne électorale mais aussi à l’image même de candidats qui tolèrent un tel comportement de la part de leurs équipes.» Bruno Gilles conclut, toujours dans le communiqué, en rappelant : «Mes militants, notamment mes afficheurs, sont, pour leur part et exclusivement, des bénévoles, pères et mères de famille et je ne prendrai pas le risque de voir leur intégrité physique remise en cause par des comportements de mercenaires. S’en suivront immédiatement des dépôts de plainte auprès de la Police nationale. Les Marseillaises et les Marseillais méritent mieux qu’un tel système nauséabond. Il est tant que chacun prenne ses responsabilités pour rétablir une sérénité indispensable.»